Changer assurance emprunteur : quelle est la seule condition à respecter ?

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La loi Lemoine 2022 permet à tout emprunteur de changer d’assurance en cours de prêt immobilier quand il le souhaite. Cette démarche peut générer de grosses économies et s’accompagne d’une seule et unique condition : l’équivalence de niveau de garanties. Magnolia.fr vous explique les contours de cette notion relativement complexe et la voie royale pour s’y conformer.

Quand peut-on changer d’assurance emprunteur ?

Depuis l’entrée en lice de la loi Lemoine de 2022, la possibilité de substitution de l’assurance de prêt immobilier n’est plus soumise à aucune date d’échéance, aucun préavis ni aucun formalisme. Quelle que soit l’antériorité de votre crédit, vous pouvez changer d’assurance emprunteur à tout moment, et ce, dès le lendemain de la signature de l’offre de prêt.

Le changement d’assurance existait avant l’application de la loi Lemoine via la loi Hamon et l’amendement Bourquin. Ces deux dispositifs n’ont pas permis de libéraliser le marché de l’assurance de prêt, tenu par les bancassureurs à plus de 80%. En supprimant toute contrainte de délai, la loi Lemoine simplifie la démarche de substitution, ne conservant qu’une condition pour que la banque accepte une assurance concurrente de la sienne : la couverture doit être en tous points équivalente.

Équivalence de garanties : condition unique pour substituer l’assurance de prêt

Le droit au changement d’assurance emprunteur est conditionné à l'équivalence de niveau de garanties. Pour accepter une assurance déléguée, la banque exige que celle-ci présente un niveau de couverture au moins équivalent à celui de son contrat maison.

Ce critère d’équivalence de niveau de garanties répond à des règles strictes édictées par le Comité Consultatif du Secteur Financier (CCSF) en octobre 2015. Pour chaque garantie, le CCSF a dressé une liste de critères minimaux qui sont au nombre de 18 pour les garanties décès, PTIA (Perte Totale et Irréversible d’Autonomie) et incapacité/invalidité et 8 pour la garantie perte d’emploi.

La banque choisit au plus 11 critères parmi les 18 et 4 pour la garantie perte d’emploi. Lors de votre demande de prêt, elle vous a remis une fiche standardisée d’information (FIS) qui détaille les garanties qui conditionnent l’octroi du financement, ainsi que les critères exigés pour chacune d’entre elles. La FIS indique le taux d’assurance sur le capital emprunté, et exprime également le coût de l’assurance en euros par période (mois, année, durée totale).

L’intérêt de la FIS est de pouvoir comparer le niveau de garanties des offres et leur coût. Attention à l’équivalence de garanties dans un changement d’assurance emprunteur : cette notion est difficile à appréhender car elle est technique. Faites-vous accompagner par un courtier en assurance de prêt pour bien comprendre l’étendue des garanties.

Pourquoi changer d’assurance emprunteur ?

D’aucuns se demandent s’il vaut mieux renégocier le taux de crédit ou l’assurance emprunteur. Les deux démarches peuvent se compléter si tant est que les taux aient suffisamment baissé. La renégociation d’assurance, elle, ne tient pas compte des conditions du marché et peut être envisagée à tout moment.

Réaliser des économies

La raison la plus évidente est de faire des économies sur les primes d’assurance emprunteur. À garanties équivalentes, une assurance externe est jusqu’à trois fois moins chère que l’assurance groupe de la banque. On parle de contrat groupe bancaire, car ce type de contrat est mutualisé pour couvrir une communauté d’emprunteurs : pour le formuler schématiquement, les « bons risques » paient pour les « mauvais ». Dans la majorité des situations, ce manque de segmentation rend les assurances bancaires moins compétitives que les offres alternatives, conçues sur-mesure en fonction du profil de chaque emprunteur.

En changeant d'assurance apidement après la signature de l'offre de prêt, vous pouvez économiser potentiellement des milliers d'euros sur la durée restante de remboursement.

Renforcer sa protection emprunteur

La deuxième raison est plus technique. La réglementation impose une équivalence de garanties entre le contrat substitué et le contrat concurrent. Vous pouvez avoir besoin de rehausser votre protection en optant pour une assurance dotée d’un niveau de garanties supérieur. Si votre profil présente des risques (santé, profession, pratique sportive) que le contrat bancaire frappe d’exclusion, vous pouvez changer d’assurance en sélectionnant une formule qui prend en compte votre problématique.

Le cas de figure le plus courant est celui des maladies non objectivables ou MNO : il s’agit de pathologies pour lesquelles les médecins ne peuvent quantifier la douleur, pourtant bien réelle pour la personne qui en souffre. Les affections dorso-vertébrales (hernie discale, sciatique, lombalgie, cervicalgie, etc.) et certaines pathologies psychiques (fatigue chronique, burn out, dépression, troubles alimentaires, etc.) sont les deux catégories de MNO systématiquement exclues des garanties emprunteur.

Les contrats alternatifs proposent le rachat d’exclusion des MNO moyennant une surprime : en cas d’arrêt de travail en lien avec le risque couvert, vous êtes indemnisé. Il en est de même pour les sports dits dangereux (voile, sports de combat, sports automobiles et aériens, escalade, parapente, parachutisme, etc.) : certaines pratiques sportives à risques accrus d’accident peuvent faire l’objet d’un rachat d’exclusion par les contrats d’assurance individuels.

Comment changer d’assurance de prêt immobilier ?

La loi Lemoine facilite le changement d’assurance emprunteur, il n’en faut pas moins suivre les étapes :

  • Mettez les offres en concurrence en ligne via un comparateur d’assurance de prêt immobilier
  • Sélectionnez le contrat le plus compétitif dans le respect de l’équivalence de niveau de garanties
  • Effectuez votre demande d’adhésion à ce nouveau contrat
  • Envoyez votre lettre de résiliation à votre banque, accompagnée du nouveau contrat et des conditions générales et particulières.

La banque doit vous donner une réponse dans les 10 jours ouvrés, et rédiger gratuitement l’avenant au contrat dans ce délai en cas d’acceptation. Tout refus éventuel doit être motivé par écrit de manière exhaustive sur un document unique et ne peut porter que sur le non-respect de l’équivalence de garanties. La banque ne peut invoquer aucune autre raison pour recaler une demande de substitution d’assurance de prêt immobilier.

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Complémentaire santé solidaire : les salariés y ont-ils droit ?

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Alerte Presse // Pas de crédit immobilier sans assurance groupe bancaire : le scandaleux chantage des banques

Le marché immobilier se redresse doucement grâce à la baisse des taux d’intérêts depuis début 2024. Les ménages renouent avec les projets immobiliers et les banques accordent davantage de financements. Seulement, les banques prêteuses en profitent pour imposer plus que jamais leur assurance de prêt groupe bancaire à tous leurs clients. "Chez Magnolia.fr, nous avons pu constater que depuis le mois de mars, aucun dossier de nouveau crédit n'est accordé sans l'assurance groupe de la banque. Si cela était plutôt courant, aujourd'hui c'est une constante." précise Astrid Cousin, porte-parole du Groupe Magnolia. Quel objectif pour les banques ? Rentabiliser au maximum le crédit accordé en pratiquant des marges colossales sur l'assurance emprunteur (jusqu'à 70% de marge sur ce type de produit). Rappelons que le marché de l’assurance emprunteur totalise entre 8 et 10 milliards d’euros chaque année, une manne captée à plus de 80% par les bancassureurs. Cette pratique, complètement illégale depuis la Loi Lagarde en 2010, empêche l'emprunteur de profiter de son droit de choisir l'assurance de prêt qu'il souhaite au moment de l'octroi du prêt. "Bien heureusement, l'essentiel de nos clients utilise la Loi Lemoine, en vigueur depuis presque 2 ans, pour changer d'assurance de prêt dès le mois suivant. Cela leur permet de réduire considérablement le coût de leur crédit." explique Astrid Cousin. En effet, en changeant d'assurance de prêt, l'emprunteur économise en moyenne 15 000 euros sur la durée de son crédit.

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Assurance prêt immobilier : quelles sont les garanties obligatoires ?

Lorsque vous contractez un crédit immobilier, la banque exige la souscription à une assurance emprunteur afin de se prémunir contre d’éventuels défauts de paiement au cas où vous seriez victime d’un accident de la vie. Le contrat repose sur différentes garanties qui sont définies par la banque en fonction de votre profil et du type de projet. Certaines sont incontournables, d’autres facultatives mais qui se révèlent indispensables selon la situation. Le rôle de l’assurance de prêt immobilier Rappelons que la souscription à l’assurance de prêt immobilier ne relève pas d’une obligation légale, mais dans les faits, la banque l’exige pour sécuriser les sommes en jeu au cas où l’emprunteur ne serait plus en mesure d’assumer sa dette. L’assurance de prêt constitue une double protection pour la banque et son client, et se distingue d’une autre garantie, elle aussi imposée, qu’est l’hypothèque ou la caution. À la différence que l’assurance emprunteur intervient dans des situations bien précises. L’assurance de prêt immobilier entre en jeu si l’emprunteur est victime d’un aléa de la vie : décès, invalidité, incapacité de travail, voire perte d’emploi. Elle couvre uniquement et au plus ces 5 risques, l’hypothèque ou la caution étant mise en œuvre pour toute autre cause de défaut de paiement. La souscription à l’assurance relève d’une procédure spécifique : Vous remplissez un questionnaire qui renseigne l’assureur sur votre âge, votre profession, vos habitudes de vie (fumeur, non-fumeur, pratique d’un sport dangereux) et sur votre état de santé (traitements en cours, affection de longue durée, opérations chirurgicales, arrêts de travail durant les 5 dernières années, etc.). Sur la base de vos déclarations, l’assureur formule une réponse : acceptation avec tarification appropriée (tarif standard ou surprime), assortie éventuellement d’exclusion de garanties (certains risques ne sont pas couverts), ou refus d’assurance emprunteur si le niveau de risque est jugé trop élevé. Important : vous avez le droit de choisir l’assurance de votre crédit immobilier. Selon le principe de délégation, vous pouvez refuser la proposition d’assurance bancaire et souscrire un contrat externe qui présente une équivalence de niveau de garanties. À couverture similaire, les assurances alternatives sont jusqu’à trois fois moins chères. Qui choisit les garanties de l’assurance emprunteur ? Il appartient à la banque de définir les garanties nécessaires à l’octroi du prêt immobilier. Au regard des risques que vous incarnez et de la nature de votre crédit, elle va exiger la souscription à diverses garanties qu’elle détaille dans la fiche standardisée d’information (FIS). Les garanties et leurs critères sont toutefois encadrés par le Comité Consultatif du Secteur Financier : la banque choisit au plus 11 critères parmi 18 pour les garanties décès/invalidité et incapacité, et au plus 4 sur 8 pour la garantie perte d’emploi. Grâce à la FIS, vous pouvez mettre les offres en concurrence et respecter l’obligation d’équivalence de niveau de garanties. Les garanties obligatoires de l’assurance de prêt Tout contrat d’assurance emprunteur repose sur deux garanties obligatoires ayant chacune un périmètre délimité : la garantie décès : en cas de décès en cours de prêt, l’assureur prend en charge l’intégralité du capital restant dû, à hauteur de la quotité d’assurance si l’emprunt est souscrit en couple. Le conjoint survivant est déchargé de la dette s’il est couvert par l'assurance à 100% du montant initial du prêt. La garantie décès cesse au terme du crédit, et au plus tard entre 75 ans et 90 ans selon qu’il s’agit d’un contrat bancaire ou d’une offre externe. la garantie PTIA ou Perte Totale et Irréversible d’Autonomie : toujours associée à la précédente, cette garantie couvre la dépendance à 100%, c’est-à-dire l’accompagnement d’un tiers pour les gestes du quotidien (se lever, se déplacer, se nourrir, se laver). En cas de sinistre, le capital restant dû est remboursé, toujours à hauteur de la quotité. La limite d’âge de la prestation est généralement de 65 ans, voire 70 ans pour les contrats alternatifs. Il est impossible de souscrire une assurance emprunteur sans ces deux garanties indissociables qui forment la couverture socle de tout contrat. Les garanties facultatives de l’assurance de prêt En fonction de votre profil, la banque va exiger que la couverture soit renforcée par : la garantie ITT (Incapacité Temporaire totale de Travail) : cette garantie est essentielle si le prêt finance votre résidence principale, ce qui la rend obligatoire dans ce cas de figure, mais facultative pour un projet d’investissement locatif. Elle couvre les arrêts de travail pour maladie ou accident à l’issue du délai de franchise qui va de 15 à 180 jours, et pour une durée d'indemnisation ne pouvant excéder 1 095 jours. la garantie IPP (Invalidité Permanente Partielle) : en cas d’arrêt de travail prolongé, qui n’est plus couvert par la garantie ITT, vous pouvez invoquer la garantie IPP si le taux d’invalidité est compris entre 33% et 66%. la garantie IPT (Invalidité Permanente Totale) : elle entre en jeu si le taux d’invalidité est compris entre 66% et 99%. La limite d’âge pour ces trois garanties incapacité/invalidité est de 65 ans, voire 71 ans pour certains contrats plus généreux comme l’assurance de prêt immobilier April qui couvre le risque si l’emprunteur poursuit une activité professionnelle rémunérée. Dernière couverture facultative, la garantie perte d’emploi est plus rarement souscrite car elle concerne uniquement les emprunteurs en CDI qui seraient victimes d’un chômage économique. La démission et le licenciement pour faute lourde ne sont pas couverts par cette garantie. Au-delà d’être restrictive, elle est peu pertinente car elle coûte trop cher au regard de l’indemnisation potentielle. Renforcer le niveau de garantie S’il ne vous est pas possible de choisir les garanties assurance emprunteur, vous avez en revanche tout loisir de rehausser votre protection en allant au-delà de la couverture minimale exigée par le prêteur. Vous pouvez avoir besoin de prendre en charge les maladies non objectivables (affections disco-vertébrales et psychiques) ou des risques associés à votre profession que le contrat bancaire frappe toujours d’exclusion de garanties. Les assurances alternatives proposent la prise en charge de certains risques spécifiques liés à la santé, au métier ou à la pratique sportive. Important : le libre choix du contrat d’assurance vous est acquis tout au long de la durée de remboursement du crédit immobilier. Si vous estimez payer trop cher ou/et être mal protégé, vous pouvez changer d’assurance de prêt immobilier à tout moment grâce à la loi Lemoine. L’assurance emprunteur est un produit techniquement complexe mais pourtant indispensable pour obtenir le financement de tout projet immobilier. Pour bien appréhender l’étendue des garanties et sélectionner le contrat qui répond à vos besoins et aux exigences de la banque, faites appel à un courtier en assurance de prêt immobilier. Cet expert vous accompagne dans le choix de l’assurance adaptée et au tout long du processus de souscription, ainsi qu’en cas de résiliation/substitution.