Quel sera le tarif d'une mutuelle senior en 2023 ?

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Souscrire une mutuelle adaptée à ses besoins est indispensable pour être bien couvert, surtout pour les seniors, davantage exposés aux problèmes de santé. Le choix du contrat doit aussi être en adéquation avec son budget. Les tarifs des mutuelles seniors varient en fonction de la région où vous habitez et du niveau des garanties souscrites, et en 2023, des nouvelles augmentations sont à prévoir. Suivez le guide avec Magnolia.fr pour faire des économies tout en étant bien couvert.

La tarification des mutuelles

Les tarifs des complémentaires santé sont déterminés en fonction de plusieurs paramètres :

  • votre âge, celui de votre conjoint(e) si vous optez pour une formule couple et celui des éventuels ayants droit : plus vous avancez en âge, plus la cotisation est élevée.
  • la présence d’ayants droit : désormais, les ayants droit sont couverts jusqu'à 28 ans.
  • votre lieu de résidence : les citadins consomment davantage d'actes médicaux que les ruraux.
  • les garanties choisies : le contrat coûtera d'autant plus cher que la couverture est renforcée.

D'autres éléments entrent en compte dans la tarification des mutuelles :

  • la réglementation qui impose aux contrats complémentaires certaines obligations de remboursement (réforme 100% Santé, prise en charge du forfait journalier)
  • l'évolution annuelle des dépenses de santé
  • les taxes qui pèsent sur les organismes 
  • les frais de gestion et d'acquisition très variables d'un contrat à l'autre dans cet environnement très concurrentiel.

Les mutuelles régies par le Code de la Mutualité ont interdiction formelle d'imposer un questionnaire de santé lors de l’adhésion, contrairement aux autres types d'assureurs (sociétés d'assurance et institutions de prévoyance) qui ont le droit de subordonner la souscription à un questionnaire médical et de tarifer en fonction des risques incarnés par l'assuré.

Sachez par ailleurs qu'une directive européenne interdit la différenciation des tarifs d'assurance basée sur le genre. Hommes et femmes ne sont plus discriminées depuis 2012. Sur le papier. Dans les faits, le formulaire de souscription renseigne l'organisme du sexe de l'assuré(e), ce qui lui permet d'ajuster le tarif en conséquence. Les femmes affichent en moyenne des dépenses de santé supérieures à celles des hommes, raison pour laquelle les tarifs d'assurance santé complémentaire sont plus intéressants pour ces derniers.

Le coût d'une mutuelle senior

Les seniors paient le prix fort leur mutuelle compte tenu de besoins accrus par rapport aux plus jeunes. En assurance santé, est considéré comme senior un assuré qui a franchi la barre des 50 ans. La cotisation s'élève au rythme de l'âge et des augmentations annuelles, autour de 3% à chaque nouveau millésime. La dérive tarifaire sera malheureusement une nouvelle fois d'actualité l’an prochain : le cabinet d'actuariat Addactis anticipe une indexation entre 5% et 6% en 2023 en santé individuelle.

Alors qu'un étudiant dans la vingtaine peut être couvert par une mutuelle low cost dont le tarif débute à 10€ par mois, soit 120€ par an, une personne de plus de 55 ans doit débourser en moyenne plus de 1 200€ par an pour être correctement couverte par sa mutuelle santé senior. Cet écart d'un pour dix s'explique par l'accroissement des besoins de santé avec l'âge et un niveau de remboursement supérieur. Une meilleure indemnisation entraîne de facto une prime de mutuelle plus élevée. Pour un contrat haut de gamme, un senior de plus de 55 ans dépense autour de 2 000€ par an.

Les tarifs des mutuelles santé varient également en fonction du lieu de résidence. Les assurés de l'Île-de-France paient plus cher leur complémentaire santé que les Bretons ou les Normands du fait des dépassements d'honoraires plus répandus et de leur niveau.

Comparer les mutuelles senior

Le tarif de votre mutuelle s'alourdit avec l'âge et en matière d'assurance santé complémentaire, la fidélité est rarement récompensée. Si vous estimez que votre contrat n'est plus adapté à vos besoins et/ou que vous payez trop cher par rapport à vos capacités financières, changez-en pour être bien couvert en 2022 et en 2023 !

Depuis décembre 2020, vous pouvez changer de mutuelle santé à tout moment et sans frais après une année de souscription. Finie la date d'échéance à respecter pour changer de formule, date que beaucoup oubliaient, ce qui les obligeait à repartir pour une année supplémentaire car ils avaient raté le coche. Il était peu aisé de résilier son contrat de complémentaire santé avant l'entrée de la loi de juillet 2019, malgré la loi Chatel.

Avant d'envisager la résiliation de votre contrat actuel, faites le point sur vos besoins et choisissez ensuite le contrat suivant. En cas d'hospitalisation imprévue, vous seriez privé de couverture et soumis à des restes à charge colossaux. Utilisez un comparateur de mutuelle senior, un outil gratuit, simple et rapide qui vous permet de mettre les meilleures offres en concurrence. Comparer vous permet de bien gérer vos dépenses de santé en 2022. À garanties équivalentes, vous pouvez économiser jusqu’à 200€ par an.

Selon vos ressources, vous êtes peut-être éligible à la Complémentaire Santé Solidaire (CSS), un dispositif qui permet d'accéder à une mutuelle gratuitement ou moyennant une participation forfaitaire maîtrisée (revenus supérieurs de 35% aux plafonds de la CSS gratuite).

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Cette instance, qui réunit notamment le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, et le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, n’a fait qu’alourdir les menaces sur le marché immobilier en imposant des règles qui n’ont pas lieu d’être. Les banques commerciales s’autorégulent, la France ayant le plus faible taux de défaut de paiement en zone euro. Malgré une légère amélioration des conditions de crédit, le marché reste confronté à des défis persistants, notamment en ce qui concerne l'accessibilité financière à la propriété et les contraintes réglementaires inadaptées au contexte. Les décisions futures du HCSF et les politiques gouvernementales joueront un rôle crucial dans la détermination de l'évolution à venir du secteur immobilier en France.  

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Hausse de la participation forfaitaire en mai 2024 : qui est exonéré ?

À compter du 15 mai 2024, le montant de la participation forfaitaire passe de 1€ à 2€. Après le doublement des franchises médicales en avril sur les médicaments et les transports sanitaires, cette mesure augmente d’autant plus le reste à charge des assurés que ces frais ne sont pas remboursés par les mutuelles santé. Certains patients sont toutefois exemptés et certaines situations d’exonération s’appliquent quel que soit le statut de l'assuré. Voici en détails qui paie et qui ne paie pas la participation forfaitaire sur les consultations médicales. Doublement de la participation forfaitaire Annoncée pour juin 2024, la hausse de la participation forfaitaire se met en place à partir du 15 mai prochain. Les assurés paieront désormais 2€ au lieu de 1€ sur chaque consultation médicale. La participation forfaitaire est une somme qui reste intégralement à la charge de chaque assuré, elle n’est donc pas remboursée par l’Assurance maladie ni par la complémentaire santé. Sur quels actes s’applique la participation forfaitaire ? Elle s’applique quel que soit le médecin consulté (secteur 1 ou 2, généraliste ou spécialiste), que vous respectiez ou non le parcours de soins coordonnés. Peu importe le lieu où se déroule la consultation (cabinet, domicile du patient, dispensaire, centre de soins, urgences à l’hôpital).  Elle concerne également les examens radiologiques et les analyses de biologie médicale. Qui paie la participation forfaitaire ? Tout le monde doit s’acquitter de la participation forfaitaire. Même dans les situations suivantes, vous devez la régler : Vous souffrez d’une maladie de longue durée (diabète, cancer, VIH, etc.). Vous êtes en arrêt de travail pour maladie. Vous avez été placé en incapacité permanente suite à un accident du travail ou une maladie professionnelle. Vous touchez une rente d’invalidité. Vous êtes retraité. Vous êtes dans les 5 premiers mois de grossesse (sauf pour actes médicaux qui relèvent des examens obligatoires). Quel est le plafond de la participation forfaitaire ? La participation forfaitaire est retenue sur chaque acte ou consultation. Si vous consultez plusieurs médecins au cours de la même journée ou que le même médecin réalise plusieurs actes au cours d’une même séance, la participation forfaitaire de 2€ s’applique sur chaque acte dans la limite de 4€ par jour. La participation forfaitaire est défalquée des remboursements ultérieurs de l'Assurance maladie. Elle n'est pas prise en charge par les organismes complémentaires dans le cadre de la mutuelle responsable. Le montant maximal est fixé à 50€ par an et par patient, et s’ajoute l’autre plafond de 50€ relatif à la franchise médicale, soit un coût maximal de 100€ par an qui peut pénaliser les patients les moins aisés déjà durement touchés par la maladie. Qui ne paie pas la participation forfaitaire ? Il existe pourtant des cas où la participation forfaitaire ne s’applique pas. L’exonération concerne certains patients et certaines situations permettent d’être exempté. Les exceptions particulières Les assurés suivants n’ont pas à payer la participation forfaitaire : les enfants et les jeunes de moins de 18 ans les femmes enceintes entre le 1er jour du 6ème mois et le 12ème jour suivant la date de l’accouchement les bénéficiaires de la Complémentaire Santé Solidaire (CSS) et l’Aide Médicale de l’État (AME) les titulaires d’une pension militaire d’invalidité ou les victimes de guerre pour les soins délivrés gratuitement par l’État en lien avec l’infirmité donnant lieu à pension. les victimes d’un acte de terrorisme pour tous leurs frais de santé. Les exonérations pour tous Aucune participation forfaitaire n’est à payer dans les situations suivantes : les consultations chez le chirurgien-dentiste les soins pratiqués par une sage-femme les soins pratiqués par un auxiliaire médical (infirmier/infirmière, masseur-kinésithérapeute, orthophoniste, orthoptiste) une hospitalisation les actes de dépistage du cancer du sein les examens et consultations dans un centre de dépistage anonyme et gratuit du Sida les actes de dépistage de l’amiante les consultations et soins dans une structure psychiatrique sectorisée sans hébergement les consultations d’expertise médicale. Frein à l’accès aux soins Après la hausse historique des tarifs de mutuelle santé en 2024 (jusqu’à +30% sur la mutuelle senior), le doublement des franchises médicales et de la participation forfaitaire est un coup dur pour les personnes dotés de revenus modestes. Les résultats d’un sondage Ifop de mars 2024 pour le FHF (Fédération Hospitalière de France) montrent que l’accès aux soins devient de plus en plus difficile. Au-delà du temps d’attente pour obtenir un rendez-vous, de la surcharge des services d’urgences et de la dégradation de l’offre de soins, les raisons économiques poussent certaines personnes à renoncer à se soigner. Au cours des 5 dernières années, plus de 6 Français sur 10 ont déjà renoncé à au moins un acte de soin, et dans plus de 40% des cas, les difficultés financières en sont la cause.

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Crédit immobilier : l’illégale pression des banques en assurance emprunteur

Alors qu'on assiste à une timide embellie du marché immobilier grâce à la baisse des taux d’intérêts depuis début 2024, les banques en profitent pour optimiser leurs marges en imposant leur assurance emprunteur malgré le droit au libre choix du contrat. La délégation est en perte de vitesse au profit de la substitution, comme le constate le courtier Magnolia.fr. La seule alternative offerte aux emprunteurs est en effet de faire valoir la loi Lemoine et changer de contrat dans un deuxième temps pour payer leur assurance au juste prix. Libre choix de l’assurance emprunteur : un droit bafoué par les banques Depuis septembre 2010 et l’introduction de la loi Lagarde, tout emprunteur est libre de choisir l’assurance qui va couvrir son prêt immobilier. Un principe fondamental encore et toujours bafoué par les banques, qui n’ont de cesse d’imposer leur contrat groupe au détriment de l’intérêt financier des consommateurs. Une assurance déléguée auprès d’un prestataire externe coûte jusqu’à 60% moins cher que la formule bancaire. La relance du marché immobilier ces dernières semaines, portée par des taux en baisse, ouvre l’appétit des banques. Si elles ont à cœur de prêter à nouveau après le marasme de l’année 2023 (-40% de production de crédits immobiliers), elles continuent leurs pratiques abusives en matière d’assurance emprunteur, au premier rang desquelles opérer le passage en force de leur contrat maison qui génère des marges pouvant aller jusqu’à 70%. Le marché de l’assurance emprunteur totalise entre 8 et 10 milliards d’euros chaque année, une rente captée à plus de 80% par les bancassureurs.  La substitution d’assurance de prêt immobilier en forte hausse depuis mars 2024 Chez Magnolia.fr, nous observons depuis mars une forte recrudescence des demandes de délégation, non pas en première intention, mais après la signature de l’offre de prêt. Cela illustre les difficultés des emprunteurs à exercer leur libre choix du contrat lors de la demande de prêt. Quasiment plus aucun prêt immobilier n’est accordé sans la souscription à l’assurance bancaire. Après la peur du gendarme, voici venue la peur du banquier. Cette tendance intervient en parallèle d'un redressement du marché immobilier. Entre décembre 2023 et mars 2024, la production de crédits à l'habitat a fait un bond spectaculaire de plus de 50% par rapport à la même période un an plus tôt. Le sursaut s'est produit en février-mars avec le reflux significatif des taux d'intérêts : ils ont perdu environ 50 points de base en un trimestre, ce qui témoigne de l'amélioration des conditions monétaires, génératrice d'une forte concurrence inter-bancaire. Les marges perdues d'un côté doivent être récupérées de l'autre. La loi Lemoine oblitère la loi Lagarde La loi Lagarde est en perte de vitesse, le fait n’est pas nouveau depuis l’entrée en application de la loi Lemoine pour tous en septembre 2022. Si elle donne un coup de griffe au monopole des banques, elle rend ces dernières plus pugnaces dans la captation de clients d’entrée de jeu, dans le but de maximiser les gains sur ce produit ultra juteux. Peut-on parler d’effet boomerang ? La loi Lemoine est une grande avancée pour les droits des emprunteurs. En supprimant la date d’échéance pour pouvoir changer de contrat, elle facilite la démarche et permet à chacun d’accéder à une assurance de qualité au juste prix. Le revers de la médaille est la persistance de la malignité de banques à essayer de contourner tout dispositif réglementaire visant une plus large concurrence dans le but de conserver leurs indécentes parts de marché sur ce produit contraint pour l’emprunteur.