Santé : pourquoi souscrire une mutuelle senior ?

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Les dépenses de santé vont croissant avec l’âge. Se doter d’une bonne mutuelle est indispensable pour être couvert selon ses besoins tout en limitant les restes à charge. La mutuelle santé senior répond à cette problématique en proposant des garanties sur-mesure.

Les avantages de la mutuelle senior 

Souscrire une mutuelle senior revêt une importance cruciale à mesure que l'on avance en âge. Avec le temps, les besoins en matière de santé évoluent, et la probabilité de faire face à des problèmes médicaux, graves comme bénins, augmente. La mutuelle senior offre une protection complémentaire au régime général, en limitant les restes à charge sur les soins médicaux spécifiques aux seniors tels que les consultations chez les médecins spécialistes, les prothèses dentaires, les frais d'hospitalisation et les équipements auditifs.

L'un des avantages majeurs de souscrire une mutuelle senior réside dans la tranquillité d'esprit qu'elle procure. En couvrant tout ou partie des frais médicaux non pris en charge par la Sécurité Sociale, elle permet aux seniors de se concentrer sur leur bien-être plutôt que sur les préoccupations financières liées à la santé.

En outre, la mutuelle senior offre souvent des services complémentaires tels que l'assistance à domicile en cas d’immobilisation prolongée, les cures thermales, et même des prestations annexes fort appréciées des seniors, telles la prise en charge des médecines douces voire une garantie perte d’autonomie pour certains contrats.

Comment renforcer les garanties ?

Les mutuelles seniors proposent des garanties modulables qui s’adaptent aux besoins de l’assuré, lui permettant ainsi de bénéficier d’une couverture optimale. Un taux de remboursement à 100% signifie que vous êtes remboursé intégralement sur la base du tarif conventionné, qui est très souvent éloigné du prix réel. En rehaussant par exemple la garantie hospitalisation à 200% voire 300% selon votre budget, vous réduisez le reste à charge inévitable (dépassements d’honoraires, frais de confort).

Certaines mutuelles proposent des forfaits permettant la prise en charge de médecines douces, de séances de kinésithérapie, des actes de dépistage ou encore des vaccins. Il est essentiel d'évaluer attentivement ses besoins personnels et d'ajuster sa mutuelle en conséquence.

Le renforcement des garanties peut également passer par la possibilité d'inclure des membres de la famille dans le contrat. Certains contrats de mutuelle senior permettent d'étendre la couverture à son conjoint ou à d'autres membres de la famille, offrant ainsi une protection globale pour l'ensemble du foyer. La souscription en couple est toujours source d’économies d’échelle.

Comment choisir sa mutuelle senior ?

Le choix d'une mutuelle senior demande une attention particulière afin de garantir une adéquation parfaite avec les besoins de chacun. Au préalable, il est essentiel de faire le point sur ses besoins médicaux en fonction de son état de santé actuel et des éventuelles affections préexistantes. Cela permettra de déterminer les garanties indispensables.

Vient ensuite la mise en concurrence des différentes offres sur le marché via un comparateur de mutuelle santé. Il convient d’examiner attentivement les garanties proposées, les niveaux de remboursement, les exclusions éventuelles, et les tarifs. Un comparatif précis permettra de trouver la mutuelle senior offrant le meilleur rapport qualité-prix. À garanties équivalentes, vous pouvez économiser jusqu’à 300€ par an.

La prise en compte de critères tels que la réputation de la compagnie d'assurance, la qualité du service client, la facilité et la rapidité de gestion des remboursements sont d’autres facteurs à prendre en compte pour motiver votre choix. La lecture attentive des avis des autres assurés peut fournir des informations précieuses sur la satisfaction client.

Enfin, il est judicieux de prendre en considération l'évolution possible de vos besoins de santé à long terme. Opter pour une mutuelle senior flexible, permettant des ajustements au fil du temps, peut s'avérer particulièrement avantageux.

Comment payer moins cher sa mutuelle senior ?

L’exercice de comparaison des offres est essentiel pour diminuer la charge financière. Une mutuelle senior reste toutefois une dépense importante : elle coûte au bas mot 120€ par mois pour un niveau de garanties standard. Votre choix doit en priorité s’orienter vers les contrats dits solidaires et responsables.

Ces formules qui constituent environ 95% du marché de la complémentaire santé sont soumises à un cahier des charges. Elles sont assujetties à la réforme 100% Santé qui supprime les restes à charge en dentaire (prothèses), optique (lunettes de correction) et aides auditives.

Si vos ressources sont modestes, peut-être avez-vous droit à la Complémentaire Santé Solidaire en 2024 ? Cette aide permet d’accéder à une mutuelle gratuitement ou moyennant une participation modique.

Souscrire une mutuelle senior présente de nombreux avantages, allant de la couverture étendue des frais médicaux à la tranquillité d'esprit qu'elle procure. Renforcer les garanties et choisir judicieusement sa mutuelle sont des étapes importantes pour garantir une protection optimale en fonction des besoins spécifiques liés à l'âge. Prendre le temps d'analyser ses besoins personnels et de comparer les offres disponibles est essentiel pour trouver la mutuelle senior la mieux adaptée à sa situation au meilleur prix.

 

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Hausse de la participation forfaitaire en mai 2024 : qui est exonéré ?

À compter du 15 mai 2024, le montant de la participation forfaitaire passe de 1€ à 2€. Après le doublement des franchises médicales en avril sur les médicaments et les transports sanitaires, cette mesure augmente d’autant plus le reste à charge des assurés que ces frais ne sont pas remboursés par les mutuelles santé. Certains patients sont toutefois exemptés et certaines situations d’exonération s’appliquent quel que soit le statut de l'assuré. Voici en détails qui paie et qui ne paie pas la participation forfaitaire sur les consultations médicales. Doublement de la participation forfaitaire Annoncée pour juin 2024, la hausse de la participation forfaitaire se met en place à partir du 15 mai prochain. Les assurés paieront désormais 2€ au lieu de 1€ sur chaque consultation médicale. La participation forfaitaire est une somme qui reste intégralement à la charge de chaque assuré, elle n’est donc pas remboursée par l’Assurance maladie ni par la complémentaire santé. Sur quels actes s’applique la participation forfaitaire ? Elle s’applique quel que soit le médecin consulté (secteur 1 ou 2, généraliste ou spécialiste), que vous respectiez ou non le parcours de soins coordonnés. Peu importe le lieu où se déroule la consultation (cabinet, domicile du patient, dispensaire, centre de soins, urgences à l’hôpital).  Elle concerne également les examens radiologiques et les analyses de biologie médicale. Qui paie la participation forfaitaire ? Tout le monde doit s’acquitter de la participation forfaitaire. Même dans les situations suivantes, vous devez la régler : Vous souffrez d’une maladie de longue durée (diabète, cancer, VIH, etc.). Vous êtes en arrêt de travail pour maladie. Vous avez été placé en incapacité permanente suite à un accident du travail ou une maladie professionnelle. Vous touchez une rente d’invalidité. Vous êtes retraité. Vous êtes dans les 5 premiers mois de grossesse (sauf pour actes médicaux qui relèvent des examens obligatoires). Quel est le plafond de la participation forfaitaire ? La participation forfaitaire est retenue sur chaque acte ou consultation. Si vous consultez plusieurs médecins au cours de la même journée ou que le même médecin réalise plusieurs actes au cours d’une même séance, la participation forfaitaire de 2€ s’applique sur chaque acte dans la limite de 4€ par jour. La participation forfaitaire est défalquée des remboursements ultérieurs de l'Assurance maladie. Elle n'est pas prise en charge par les organismes complémentaires dans le cadre de la mutuelle responsable. Le montant maximal est fixé à 50€ par an et par patient, et s’ajoute l’autre plafond de 50€ relatif à la franchise médicale, soit un coût maximal de 100€ par an qui peut pénaliser les patients les moins aisés déjà durement touchés par la maladie. Qui ne paie pas la participation forfaitaire ? Il existe pourtant des cas où la participation forfaitaire ne s’applique pas. L’exonération concerne certains patients et certaines situations permettent d’être exempté. Les exceptions particulières Les assurés suivants n’ont pas à payer la participation forfaitaire : les enfants et les jeunes de moins de 18 ans les femmes enceintes entre le 1er jour du 6ème mois et le 12ème jour suivant la date de l’accouchement les bénéficiaires de la Complémentaire Santé Solidaire (CSS) et l’Aide Médicale de l’État (AME) les titulaires d’une pension militaire d’invalidité ou les victimes de guerre pour les soins délivrés gratuitement par l’État en lien avec l’infirmité donnant lieu à pension. les victimes d’un acte de terrorisme pour tous leurs frais de santé. Les exonérations pour tous Aucune participation forfaitaire n’est à payer dans les situations suivantes : les consultations chez le chirurgien-dentiste les soins pratiqués par une sage-femme les soins pratiqués par un auxiliaire médical (infirmier/infirmière, masseur-kinésithérapeute, orthophoniste, orthoptiste) une hospitalisation les actes de dépistage du cancer du sein les examens et consultations dans un centre de dépistage anonyme et gratuit du Sida les actes de dépistage de l’amiante les consultations et soins dans une structure psychiatrique sectorisée sans hébergement les consultations d’expertise médicale. Frein à l’accès aux soins Après la hausse historique des tarifs de mutuelle santé en 2024 (jusqu’à +30% sur la mutuelle senior), le doublement des franchises médicales et de la participation forfaitaire est un coup dur pour les personnes dotés de revenus modestes. Les résultats d’un sondage Ifop de mars 2024 pour le FHF (Fédération Hospitalière de France) montrent que l’accès aux soins devient de plus en plus difficile. Au-delà du temps d’attente pour obtenir un rendez-vous, de la surcharge des services d’urgences et de la dégradation de l’offre de soins, les raisons économiques poussent certaines personnes à renoncer à se soigner. Au cours des 5 dernières années, plus de 6 Français sur 10 ont déjà renoncé à au moins un acte de soin, et dans plus de 40% des cas, les difficultés financières en sont la cause.

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Crédit immobilier : l’illégale pression des banques en assurance emprunteur

Alors qu'on assiste à une timide embellie du marché immobilier grâce à la baisse des taux d’intérêts depuis début 2024, les banques en profitent pour optimiser leurs marges en imposant leur assurance emprunteur malgré le droit au libre choix du contrat. La délégation est en perte de vitesse au profit de la substitution, comme le constate le courtier Magnolia.fr. La seule alternative offerte aux emprunteurs est en effet de faire valoir la loi Lemoine et changer de contrat dans un deuxième temps pour payer leur assurance au juste prix. Libre choix de l’assurance emprunteur : un droit bafoué par les banques Depuis septembre 2010 et l’introduction de la loi Lagarde, tout emprunteur est libre de choisir l’assurance qui va couvrir son prêt immobilier. Un principe fondamental encore et toujours bafoué par les banques, qui n’ont de cesse d’imposer leur contrat groupe au détriment de l’intérêt financier des consommateurs. Une assurance déléguée auprès d’un prestataire externe coûte jusqu’à 60% moins cher que la formule bancaire. La relance du marché immobilier ces dernières semaines, portée par des taux en baisse, ouvre l’appétit des banques. Si elles ont à cœur de prêter à nouveau après le marasme de l’année 2023 (-40% de production de crédits immobiliers), elles continuent leurs pratiques abusives en matière d’assurance emprunteur, au premier rang desquelles opérer le passage en force de leur contrat maison qui génère des marges pouvant aller jusqu’à 70%. Le marché de l’assurance emprunteur totalise entre 8 et 10 milliards d’euros chaque année, une rente captée à plus de 80% par les bancassureurs.  La substitution d’assurance de prêt immobilier en forte hausse depuis mars 2024 Chez Magnolia.fr, nous observons depuis mars une forte recrudescence des demandes de délégation, non pas en première intention, mais après la signature de l’offre de prêt. Cela illustre les difficultés des emprunteurs à exercer leur libre choix du contrat lors de la demande de prêt. Quasiment plus aucun prêt immobilier n’est accordé sans la souscription à l’assurance bancaire. Après la peur du gendarme, voici venue la peur du banquier. Cette tendance intervient en parallèle d'un redressement du marché immobilier. Entre décembre 2023 et mars 2024, la production de crédits à l'habitat a fait un bond spectaculaire de plus de 50% par rapport à la même période un an plus tôt. Le sursaut s'est produit en février-mars avec le reflux significatif des taux d'intérêts : ils ont perdu environ 50 points de base en un trimestre, ce qui témoigne de l'amélioration des conditions monétaires, génératrice d'une forte concurrence inter-bancaire. Les marges perdues d'un côté doivent être récupérées de l'autre. La loi Lemoine oblitère la loi Lagarde La loi Lagarde est en perte de vitesse, le fait n’est pas nouveau depuis l’entrée en application de la loi Lemoine pour tous en septembre 2022. Si elle donne un coup de griffe au monopole des banques, elle rend ces dernières plus pugnaces dans la captation de clients d’entrée de jeu, dans le but de maximiser les gains sur ce produit ultra juteux. Peut-on parler d’effet boomerang ? La loi Lemoine est une grande avancée pour les droits des emprunteurs. En supprimant la date d’échéance pour pouvoir changer de contrat, elle facilite la démarche et permet à chacun d’accéder à une assurance de qualité au juste prix. Le revers de la médaille est la persistance de la malignité de banques à essayer de contourner tout dispositif réglementaire visant une plus large concurrence dans le but de conserver leurs indécentes parts de marché sur ce produit contraint pour l’emprunteur.