Tarifs mutuelle santé : hausse record en 2024

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C’est un des sujets brûlants de cette fin d’année : les tarifs des mutuelles santé vont fortement augmenter à partir de janvier 2024, ils vont même crever le plafond avec une progression record de +8,1% en moyenne, tous types de contrats confondus. La réunion de vendredi dernier entre le ministre de la Santé et les organismes complémentaires n’a pas permis d’adoucir la punition pour les millions d’assurés. Voici les raisons de cette hausse et le moyen d’en maîtriser les conséquences sur votre budget.

Tarifs mutuelle santé : +8,1% en moyenne en 2024

Dans un communiqué de presse paru le 19 décembre, la Mutualité Française, syndicat professionnel qui représente quelque 500 mutuelles santé, les tarifs des contrats individuels vont augmenter en moyenne de +7,3% en 2024, et ceux des contrats collectifs obligatoires de 9,9%. Jamais un tel niveau de hausse n’avait été atteint. Les hausses peuvent aller jusqu’à 10% sur les contrats individuels et jusqu’à 11 ,7% pour les contrats d’entreprise. En 2023, la hausse moyenne était de 6%, déjà loin des 4% maximum escomptés.

Pour mémoire, les contrats individuels de mutuelle santé concernent les seniors, les jeunes (étudiants en majorité), les fonctionnaires et les travailleurs non-salariés, les salariés du privé étant obligatoirement couverts par la mutuelle entreprise, payée à 50% par l’employeur.

Les entreprises sont fortement pénalisées par cette inflation sur les tarifs des complémentaires santé, ce qui pourrait avoir une incidence sur leur politique salariale, mais aussi et surtout sur le panier de soins de la mutuelle collective. Sur le segment des contrats individuels, les retraités sont les premières victimes car ce sont eux qui paient le plus lourd tribut : avec un coût moyen de la mutuelle senior à 150€ par mois pour un assuré de 66 ans et plus, le surcoût est de 139€ par an, soit quasiment un mois de cotisation.

Les raisons de la hausse record en 2024

La Mutualité Française développe plusieurs raisons à cette augmentation record des tarifs de mutuelle pour l’an prochain.

Hausse des dépenses de santé

Sur les 8 premiers mois de l’année 2023, les prestations versées par les organismes ont augmenté de +6% par rapport à la même période de l’année précédente. Cette progression plus importante que prévue va s’aggraver suite aux changements récemment entrés en application :

  • revalorisation des tarifs des consultations et des rémunérations des professionnels de santé: la consultation chez le médecin généraliste est passée de 25€ à 26,50€ et certains actes médicaux et paramédicaux ont augmenté.

  • transfert de dépenses en dentaire : depuis octobre 2023, les soins dentaires sont plus chers, le taux de prise en charge par la Sécurité Sociale étant passé de 70% à 60%.

Au total, les dépenses des complémentaires santé devraient donc augmenter de 1,5 milliard d'euros en 2024 et cela se répercute inévitablement sur les cotisations.

L’impact de la réforme 100% Santé

Depuis janvier 2021, les organismes de complémentaire santé (contrats solidaires et responsables soit environ 95% des offres) sont obligés d’appliquer la réforme 100% Santé qui suppriment les restes à charge en dentaire (couronnes et dentiers), en optique (lunettes de correction) et en audiologie (prothèses auditives) après intervention de la Sécu. Selon Éric Chenut, président de la Mutualité, la réforme n’avait pas atteint son plateau en 2022, de nombreux assurés ayant profité du dispositif en 2023, notamment pour les soins dentaires.

Comparer les mutuelles santé

Le ministre de la Santé Aurélien Rousseau s’est dit impuissant à changer cet état de fait. Sur Franceinfo, il a déclaré avoir « assez peu de pouvoir direct sur l’augmentation des prix des mutuelles complémentaires », invitant dans la foulée les Français à comparer et à changer de formule. 

Il a raison, la seule option qu’ont les assurés de ne pas subir de plein fouet l’augmentation des tarifs en 2024 est de mettre les offres en concurrence. Via un comparateur de mutuelle santé, outil simple, rapide et gratuit qui permet d’accéder aux meilleurs contrats du marché, il est possible d’économiser jusqu’à 300€ par an à couverture équivalente. Depuis décembre 2020, toute personne couverte par une complémentaire santé à titre individuel peut résilier le contrat quand elle le souhaite après une année de souscription.

Vous savez désormais comment faire des économies sur votre mutuelle santé en 2024. Les assurances sont des dépenses contraintes pour un ménage. L’alternative pour les maîtriser est de passer par un comparateur en ligne et de se faire accompagner d’un courtier spécialisé pour sélectionner, conseils à l’appui, la mutuelle qui correspond à ses besoins au meilleur prix.

Rédigé par Astrid Cousin | Publié le 19/12/2023 | Modifié le 20/12/2023

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Hausse de la participation forfaitaire en mai 2024 : qui est exonéré ?

À compter du 15 mai 2024, le montant de la participation forfaitaire passe de 1€ à 2€. Après le doublement des franchises médicales en avril sur les médicaments et les transports sanitaires, cette mesure augmente d’autant plus le reste à charge des assurés que ces frais ne sont pas remboursés par les mutuelles santé. Certains patients sont toutefois exemptés et certaines situations d’exonération s’appliquent quel que soit le statut de l'assuré. Voici en détails qui paie et qui ne paie pas la participation forfaitaire sur les consultations médicales. Doublement de la participation forfaitaire Annoncée pour juin 2024, la hausse de la participation forfaitaire se met en place à partir du 15 mai prochain. Les assurés paieront désormais 2€ au lieu de 1€ sur chaque consultation médicale. La participation forfaitaire est une somme qui reste intégralement à la charge de chaque assuré, elle n’est donc pas remboursée par l’Assurance maladie ni par la complémentaire santé. Sur quels actes s’applique la participation forfaitaire ? Elle s’applique quel que soit le médecin consulté (secteur 1 ou 2, généraliste ou spécialiste), que vous respectiez ou non le parcours de soins coordonnés. Peu importe le lieu où se déroule la consultation (cabinet, domicile du patient, dispensaire, centre de soins, urgences à l’hôpital).  Elle concerne également les examens radiologiques et les analyses de biologie médicale. Qui paie la participation forfaitaire ? Tout le monde doit s’acquitter de la participation forfaitaire. Même dans les situations suivantes, vous devez la régler : Vous souffrez d’une maladie de longue durée (diabète, cancer, VIH, etc.). Vous êtes en arrêt de travail pour maladie. Vous avez été placé en incapacité permanente suite à un accident du travail ou une maladie professionnelle. Vous touchez une rente d’invalidité. Vous êtes retraité. Vous êtes dans les 5 premiers mois de grossesse (sauf pour actes médicaux qui relèvent des examens obligatoires). Quel est le plafond de la participation forfaitaire ? La participation forfaitaire est retenue sur chaque acte ou consultation. Si vous consultez plusieurs médecins au cours de la même journée ou que le même médecin réalise plusieurs actes au cours d’une même séance, la participation forfaitaire de 2€ s’applique sur chaque acte dans la limite de 4€ par jour. La participation forfaitaire est défalquée des remboursements ultérieurs de l'Assurance maladie. Elle n'est pas prise en charge par les organismes complémentaires dans le cadre de la mutuelle responsable. Le montant maximal est fixé à 50€ par an et par patient, et s’ajoute l’autre plafond de 50€ relatif à la franchise médicale, soit un coût maximal de 100€ par an qui peut pénaliser les patients les moins aisés déjà durement touchés par la maladie. Qui ne paie pas la participation forfaitaire ? Il existe pourtant des cas où la participation forfaitaire ne s’applique pas. L’exonération concerne certains patients et certaines situations permettent d’être exempté. Les exceptions particulières Les assurés suivants n’ont pas à payer la participation forfaitaire : les enfants et les jeunes de moins de 18 ans les femmes enceintes entre le 1er jour du 6ème mois et le 12ème jour suivant la date de l’accouchement les bénéficiaires de la Complémentaire Santé Solidaire (CSS) et l’Aide Médicale de l’État (AME) les titulaires d’une pension militaire d’invalidité ou les victimes de guerre pour les soins délivrés gratuitement par l’État en lien avec l’infirmité donnant lieu à pension. les victimes d’un acte de terrorisme pour tous leurs frais de santé. Les exonérations pour tous Aucune participation forfaitaire n’est à payer dans les situations suivantes : les consultations chez le chirurgien-dentiste les soins pratiqués par une sage-femme les soins pratiqués par un auxiliaire médical (infirmier/infirmière, masseur-kinésithérapeute, orthophoniste, orthoptiste) une hospitalisation les actes de dépistage du cancer du sein les examens et consultations dans un centre de dépistage anonyme et gratuit du Sida les actes de dépistage de l’amiante les consultations et soins dans une structure psychiatrique sectorisée sans hébergement les consultations d’expertise médicale. Frein à l’accès aux soins Après la hausse historique des tarifs de mutuelle santé en 2024 (jusqu’à +30% sur la mutuelle senior), le doublement des franchises médicales et de la participation forfaitaire est un coup dur pour les personnes dotés de revenus modestes. Les résultats d’un sondage Ifop de mars 2024 pour le FHF (Fédération Hospitalière de France) montrent que l’accès aux soins devient de plus en plus difficile. Au-delà du temps d’attente pour obtenir un rendez-vous, de la surcharge des services d’urgences et de la dégradation de l’offre de soins, les raisons économiques poussent certaines personnes à renoncer à se soigner. Au cours des 5 dernières années, plus de 6 Français sur 10 ont déjà renoncé à au moins un acte de soin, et dans plus de 40% des cas, les difficultés financières en sont la cause.

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Crédit immobilier : l’illégale pression des banques en assurance emprunteur

Alors qu'on assiste à une timide embellie du marché immobilier grâce à la baisse des taux d’intérêts depuis début 2024, les banques en profitent pour optimiser leurs marges en imposant leur assurance emprunteur malgré le droit au libre choix du contrat. La délégation est en perte de vitesse au profit de la substitution, comme le constate le courtier Magnolia.fr. La seule alternative offerte aux emprunteurs est en effet de faire valoir la loi Lemoine et changer de contrat dans un deuxième temps pour payer leur assurance au juste prix. Libre choix de l’assurance emprunteur : un droit bafoué par les banques Depuis septembre 2010 et l’introduction de la loi Lagarde, tout emprunteur est libre de choisir l’assurance qui va couvrir son prêt immobilier. Un principe fondamental encore et toujours bafoué par les banques, qui n’ont de cesse d’imposer leur contrat groupe au détriment de l’intérêt financier des consommateurs. Une assurance déléguée auprès d’un prestataire externe coûte jusqu’à 60% moins cher que la formule bancaire. La relance du marché immobilier ces dernières semaines, portée par des taux en baisse, ouvre l’appétit des banques. Si elles ont à cœur de prêter à nouveau après le marasme de l’année 2023 (-40% de production de crédits immobiliers), elles continuent leurs pratiques abusives en matière d’assurance emprunteur, au premier rang desquelles opérer le passage en force de leur contrat maison qui génère des marges pouvant aller jusqu’à 70%. Le marché de l’assurance emprunteur totalise entre 8 et 10 milliards d’euros chaque année, une rente captée à plus de 80% par les bancassureurs.  La substitution d’assurance de prêt immobilier en forte hausse depuis mars 2024 Chez Magnolia.fr, nous observons depuis mars une forte recrudescence des demandes de délégation, non pas en première intention, mais après la signature de l’offre de prêt. Cela illustre les difficultés des emprunteurs à exercer leur libre choix du contrat lors de la demande de prêt. Quasiment plus aucun prêt immobilier n’est accordé sans la souscription à l’assurance bancaire. Après la peur du gendarme, voici venue la peur du banquier. Cette tendance intervient en parallèle d'un redressement du marché immobilier. Entre décembre 2023 et mars 2024, la production de crédits à l'habitat a fait un bond spectaculaire de plus de 50% par rapport à la même période un an plus tôt. Le sursaut s'est produit en février-mars avec le reflux significatif des taux d'intérêts : ils ont perdu environ 50 points de base en un trimestre, ce qui témoigne de l'amélioration des conditions monétaires, génératrice d'une forte concurrence inter-bancaire. Les marges perdues d'un côté doivent être récupérées de l'autre. La loi Lemoine oblitère la loi Lagarde La loi Lagarde est en perte de vitesse, le fait n’est pas nouveau depuis l’entrée en application de la loi Lemoine pour tous en septembre 2022. Si elle donne un coup de griffe au monopole des banques, elle rend ces dernières plus pugnaces dans la captation de clients d’entrée de jeu, dans le but de maximiser les gains sur ce produit ultra juteux. Peut-on parler d’effet boomerang ? La loi Lemoine est une grande avancée pour les droits des emprunteurs. En supprimant la date d’échéance pour pouvoir changer de contrat, elle facilite la démarche et permet à chacun d’accéder à une assurance de qualité au juste prix. Le revers de la médaille est la persistance de la malignité de banques à essayer de contourner tout dispositif réglementaire visant une plus large concurrence dans le but de conserver leurs indécentes parts de marché sur ce produit contraint pour l’emprunteur.