Santé : comment bien se soigner en 2023 sans trop dépenser ?

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La santé est un aspect essentiel de notre vie, et souscrire à une bonne mutuelle santé est la meilleure stratégie pour obtenir des soins de qualité tout en maîtrisant ses dépenses. Voyons toutes les astuces pour tirer le meilleur parti de votre mutuelle santé, ainsi que des conseils pratiques pour éviter les dépassements d'honoraires et profiter au mieux de la réforme 100% Santé.

Utilisez tous les avantages de votre mutuelle santé

Lorsque vous souscrivez à une mutuelle santé, il est essentiel de bien comprendre les différents avantages inclus dans votre contrat. La première étape consiste à examiner attentivement les garanties proposées et à déterminer celles qui répondent le mieux à vos besoins de santé spécifiques. Certaines mutuelles offrent des avantages supplémentaires tels que des remboursements pour les médecines douces, les consultations de spécialistes ou les cures thermales.

Prenez le temps de vous renseigner sur les services de prévention disponibles, tels que les bilans de santé réguliers, qui peuvent vous aider à détecter d'éventuels problèmes de santé à un stade précoce.

En utilisant tous ces avantages, vous pourrez bénéficier de remboursements plus importants sur vos dépenses de santé. N'hésitez pas à contacter votre mutuelle pour obtenir des informations détaillées sur les démarches à suivre pour bénéficier au mieux de vos droits. En tirant pleinement parti de votre mutuelle santé, vous serez en mesure de faire face aux dépenses médicales sans vous inquiéter de leur impact sur vos finances.

Profitez de la réforme 100% Santé

Depuis la mise en place de la réforme 100% Santé, l'accès à des soins de qualité est désormais à la portée de tous les assurés. Cette réforme vise à garantir un accès gratuit ou à des tarifs modérés pour certains soins et équipements médicaux ( prothèses dentaires, aides auditives et lunettes de correction). Grâce à cette réforme, les frais restant à votre charge seront réduits voire nuls, ce qui est particulièrement avantageux pour les personnes qui ont besoin de ces appareillages.

La réforme 100% Santé vous permettra de bénéficier de soins essentiels sans vous soucier des dépenses excessives. Toutes les mutuelles dites responsables sont soumises au dispositif et les prestataires concernés (chirurgiens-dentistes, audioprothésistes et opticiens) sont obligés de fournir au moins un devis comprenant des produits remboursés à 100% après intervention de l’Assurance Maladie et de l’organisme complémentaire.

Pratiquez l'automédication avec discernement

L'automédication peut sembler être une option économique pour certains problèmes de santé mineurs, mais elle doit être pratiquée avec discernement. Certes, certains médicaments en vente libre peuvent soulager des symptômes bénins, mais il est essentiel de consulter un professionnel de la santé avant de se soigner soi-même, surtout en cas de symptômes persistants ou de maladies chroniques.

Utiliser les médicaments de manière inappropriée peut entraîner des complications inattendues et des risques pour votre santé. De plus, certains médicaments peuvent interagir avec d'autres traitements que vous prenez déjà, ce qui peut avoir des conséquences néfastes. Pour éviter ces risques, consultez toujours votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre un médicament, même s'il est en vente libre. Votre mutuelle peut également offrir des services de conseil médical en ligne, ce qui peut être utile pour obtenir des renseignements de santé appropriés sans avoir à se déplacer.

Évitez les dépassements d'honoraires

Lorsque vous consultez un médecin spécialiste ou un praticien de santé, il est crucial de vérifier s'ils pratiquent des dépassements d'honoraires. Les dépassements d'honoraires correspondent aux montants facturés par les professionnels de santé au-delà des tarifs de remboursement de la Sécurité Sociale. Cela signifie que vous devrez payer la différence entre le tarif conventionné et le coût réel des soins.

Pour éviter les dépassements d'honoraires, privilégiez les professionnels de santé qui pratiquent le tarif conventionné (secteur 1). Si vous consultez un praticien de secteur 2 (tarifs libres), vous bénéficiez de la même base et du même taux de remboursement s’il adhère à l’OPTAM (Option Pratique Tarifaire Maîtrisée). Évitez de consulter un médecin de secteur 3 (non conventionné), car le remboursement par la Sécu est quasi nul, ce qui implique des restes à charge importants, même avec une bonne mutuelle.

Si vous avez besoin de consulter un médecin en dehors du réseau conventionné, renseignez-vous auprès de votre mutuelle sur les éventuels remboursements prévus pour ces dépassements. Certaines mutuelles proposent des contrats spécifiques pour limiter ces coûts supplémentaires, ce qui peut être avantageux si vous consultez régulièrement des spécialistes en honoraires libres.

Si vous n’êtes pas satisfait de votre mutuelle santé, changez-en ! Depuis décembre 2020,  vous avez le droit de changer de contrat à tout moment, après une année de souscription. Utilisez un comparateur de mutuelle santé pour accéder en quelques clics aux meilleures offres du marché.

Rédigé par Astrid Cousin | Publié le 31/07/2023 | Modifié le 03/08/2023

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Hausse de la participation forfaitaire en mai 2024 : qui est exonéré ?

À compter du 15 mai 2024, le montant de la participation forfaitaire passe de 1€ à 2€. Après le doublement des franchises médicales en avril sur les médicaments et les transports sanitaires, cette mesure augmente d’autant plus le reste à charge des assurés que ces frais ne sont pas remboursés par les mutuelles santé. Certains patients sont toutefois exemptés et certaines situations d’exonération s’appliquent quel que soit le statut de l'assuré. Voici en détails qui paie et qui ne paie pas la participation forfaitaire sur les consultations médicales. Doublement de la participation forfaitaire Annoncée pour juin 2024, la hausse de la participation forfaitaire se met en place à partir du 15 mai prochain. Les assurés paieront désormais 2€ au lieu de 1€ sur chaque consultation médicale. La participation forfaitaire est une somme qui reste intégralement à la charge de chaque assuré, elle n’est donc pas remboursée par l’Assurance maladie ni par la complémentaire santé. Sur quels actes s’applique la participation forfaitaire ? Elle s’applique quel que soit le médecin consulté (secteur 1 ou 2, généraliste ou spécialiste), que vous respectiez ou non le parcours de soins coordonnés. Peu importe le lieu où se déroule la consultation (cabinet, domicile du patient, dispensaire, centre de soins, urgences à l’hôpital).  Elle concerne également les examens radiologiques et les analyses de biologie médicale. Qui paie la participation forfaitaire ? Tout le monde doit s’acquitter de la participation forfaitaire. Même dans les situations suivantes, vous devez la régler : Vous souffrez d’une maladie de longue durée (diabète, cancer, VIH, etc.). Vous êtes en arrêt de travail pour maladie. Vous avez été placé en incapacité permanente suite à un accident du travail ou une maladie professionnelle. Vous touchez une rente d’invalidité. Vous êtes retraité. Vous êtes dans les 5 premiers mois de grossesse (sauf pour actes médicaux qui relèvent des examens obligatoires). Quel est le plafond de la participation forfaitaire ? La participation forfaitaire est retenue sur chaque acte ou consultation. Si vous consultez plusieurs médecins au cours de la même journée ou que le même médecin réalise plusieurs actes au cours d’une même séance, la participation forfaitaire de 2€ s’applique sur chaque acte dans la limite de 4€ par jour. La participation forfaitaire est défalquée des remboursements ultérieurs de l'Assurance maladie. Elle n'est pas prise en charge par les organismes complémentaires dans le cadre de la mutuelle responsable. Le montant maximal est fixé à 50€ par an et par patient, et s’ajoute l’autre plafond de 50€ relatif à la franchise médicale, soit un coût maximal de 100€ par an qui peut pénaliser les patients les moins aisés déjà durement touchés par la maladie. Qui ne paie pas la participation forfaitaire ? Il existe pourtant des cas où la participation forfaitaire ne s’applique pas. L’exonération concerne certains patients et certaines situations permettent d’être exempté. Les exceptions particulières Les assurés suivants n’ont pas à payer la participation forfaitaire : les enfants et les jeunes de moins de 18 ans les femmes enceintes entre le 1er jour du 6ème mois et le 12ème jour suivant la date de l’accouchement les bénéficiaires de la Complémentaire Santé Solidaire (CSS) et l’Aide Médicale de l’État (AME) les titulaires d’une pension militaire d’invalidité ou les victimes de guerre pour les soins délivrés gratuitement par l’État en lien avec l’infirmité donnant lieu à pension. les victimes d’un acte de terrorisme pour tous leurs frais de santé. Les exonérations pour tous Aucune participation forfaitaire n’est à payer dans les situations suivantes : les consultations chez le chirurgien-dentiste les soins pratiqués par une sage-femme les soins pratiqués par un auxiliaire médical (infirmier/infirmière, masseur-kinésithérapeute, orthophoniste, orthoptiste) une hospitalisation les actes de dépistage du cancer du sein les examens et consultations dans un centre de dépistage anonyme et gratuit du Sida les actes de dépistage de l’amiante les consultations et soins dans une structure psychiatrique sectorisée sans hébergement les consultations d’expertise médicale. Frein à l’accès aux soins Après la hausse historique des tarifs de mutuelle santé en 2024 (jusqu’à +30% sur la mutuelle senior), le doublement des franchises médicales et de la participation forfaitaire est un coup dur pour les personnes dotés de revenus modestes. Les résultats d’un sondage Ifop de mars 2024 pour le FHF (Fédération Hospitalière de France) montrent que l’accès aux soins devient de plus en plus difficile. Au-delà du temps d’attente pour obtenir un rendez-vous, de la surcharge des services d’urgences et de la dégradation de l’offre de soins, les raisons économiques poussent certaines personnes à renoncer à se soigner. Au cours des 5 dernières années, plus de 6 Français sur 10 ont déjà renoncé à au moins un acte de soin, et dans plus de 40% des cas, les difficultés financières en sont la cause.

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Crédit immobilier : l’illégale pression des banques en assurance emprunteur

Alors qu'on assiste à une timide embellie du marché immobilier grâce à la baisse des taux d’intérêts depuis début 2024, les banques en profitent pour optimiser leurs marges en imposant leur assurance emprunteur malgré le droit au libre choix du contrat. La délégation est en perte de vitesse au profit de la substitution, comme le constate le courtier Magnolia.fr. La seule alternative offerte aux emprunteurs est en effet de faire valoir la loi Lemoine et changer de contrat dans un deuxième temps pour payer leur assurance au juste prix. Libre choix de l’assurance emprunteur : un droit bafoué par les banques Depuis septembre 2010 et l’introduction de la loi Lagarde, tout emprunteur est libre de choisir l’assurance qui va couvrir son prêt immobilier. Un principe fondamental encore et toujours bafoué par les banques, qui n’ont de cesse d’imposer leur contrat groupe au détriment de l’intérêt financier des consommateurs. Une assurance déléguée auprès d’un prestataire externe coûte jusqu’à 60% moins cher que la formule bancaire. La relance du marché immobilier ces dernières semaines, portée par des taux en baisse, ouvre l’appétit des banques. Si elles ont à cœur de prêter à nouveau après le marasme de l’année 2023 (-40% de production de crédits immobiliers), elles continuent leurs pratiques abusives en matière d’assurance emprunteur, au premier rang desquelles opérer le passage en force de leur contrat maison qui génère des marges pouvant aller jusqu’à 70%. Le marché de l’assurance emprunteur totalise entre 8 et 10 milliards d’euros chaque année, une rente captée à plus de 80% par les bancassureurs.  La substitution d’assurance de prêt immobilier en forte hausse depuis mars 2024 Chez Magnolia.fr, nous observons depuis mars une forte recrudescence des demandes de délégation, non pas en première intention, mais après la signature de l’offre de prêt. Cela illustre les difficultés des emprunteurs à exercer leur libre choix du contrat lors de la demande de prêt. Quasiment plus aucun prêt immobilier n’est accordé sans la souscription à l’assurance bancaire. Après la peur du gendarme, voici venue la peur du banquier. Cette tendance intervient en parallèle d'un redressement du marché immobilier. Entre décembre 2023 et mars 2024, la production de crédits à l'habitat a fait un bond spectaculaire de plus de 50% par rapport à la même période un an plus tôt. Le sursaut s'est produit en février-mars avec le reflux significatif des taux d'intérêts : ils ont perdu environ 50 points de base en un trimestre, ce qui témoigne de l'amélioration des conditions monétaires, génératrice d'une forte concurrence inter-bancaire. Les marges perdues d'un côté doivent être récupérées de l'autre. La loi Lemoine oblitère la loi Lagarde La loi Lagarde est en perte de vitesse, le fait n’est pas nouveau depuis l’entrée en application de la loi Lemoine pour tous en septembre 2022. Si elle donne un coup de griffe au monopole des banques, elle rend ces dernières plus pugnaces dans la captation de clients d’entrée de jeu, dans le but de maximiser les gains sur ce produit ultra juteux. Peut-on parler d’effet boomerang ? La loi Lemoine est une grande avancée pour les droits des emprunteurs. En supprimant la date d’échéance pour pouvoir changer de contrat, elle facilite la démarche et permet à chacun d’accéder à une assurance de qualité au juste prix. Le revers de la médaille est la persistance de la malignité de banques à essayer de contourner tout dispositif réglementaire visant une plus large concurrence dans le but de conserver leurs indécentes parts de marché sur ce produit contraint pour l’emprunteur.