Immobilier : faut-il le pass sanitaire pour visiter ?

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Vous êtes à la recherche d'un logement et vous vous inquiétez des prochaines mesures qui imposent le pass sanitaire pour accéder à de nombreux lieux. Cette obligation va-t-elle perturber les visites immobilières ? Voici comment doivent se dérouler les visites de logement avec l'extension du pass sanitaire. Compte tenu des précautions qui s'imposent, il est plus que jamais important de bien préparer sa visite en amont.

Les règles sanitaires maintenues

Stoppées pendant les confinements de l'année 2020, les visites physiques de logements destinés à la vente et à la location étaient autorisées durant le confinement du printemps dernier sous conditions strictes. Le respect des gestes barrière était la règle pour toutes les visites :

  • pré-sélection des candidats
  • visite virtuelle préalable
  • accord écrit préalable de l'occupant si le bien est occupé
  • port du masque et utilisation de gel hydroalcoolique
  • un seul visiteur pour éviter les interactions entre plusieurs cellules familiales
  • un mètre de distance entre les personnes
  • une jauge de 8m2 de surface par personne ou par unité épidémiologique (famille, couple)
  • 30 minutes par visite avec un intervalle de 15 mn entre chaque visite.

L'entrée en vigueur du pass sanitaire le 9 juin dernier change-t-elle la donne ? 

Depuis le 21 juillet, le pass sanitaire est nécessaire pour accéder aux lieux de loisirs et de culture qui accueillent au moins 50 personnes. Son extension vient d'être votée cette nuit par le Parlement. À compter du 1er août 2021, le pass sanitaire sera obligatoire dans les cafés, les restaurants, les bars, les foires, les salons professionnels, les avions, les trains, les trajets en car de longue distance et les établissements médicaux (sauf urgence), également aux centres commerciaux mais uniquement sur décision préfectorale. Ce dispositif est en place jusqu'au 15 novembre, et pourrait être poursuivi au-delà après un nouveau vote du Parlement.

Les visites de logements ne sont donc pas concernées par cette obligation de pass sanitaire. L'application stricte du protocole sanitaire reste néanmoins une condition qui s'impose à tous. Les consignes détaillées ci-dessus demeurent, que la visite soit organisée par un agent immobilier ou qu'elle se déroule entre particuliers. Et comme vous ne disposez que de 30 minutes pour évaluer au mieux le bien convoité, vous devez plus que jamais accorder un soin particulier à la préparation de votre visite en amont.

Bien préparer votre visite immobilière

En temps normal ou durant cette période épidémique, les visites de logement sont toujours fixées par rendez-vous. Pensez à demander au propriétaire ou à l'agent immobilier des vidéos du logement ou d'assister à une pré-visite virtuelle via Zoom ou toute autre appli d'appels en visio. Ces images vous permettront d'avoir une première idée du bien qui vous intéresse, et de valider ou non votre souhait de venir sur place pour arrêter votre décision, et d’engager une transaction. 

Avant la visite de tout bien immobilier, il est primordial de cerner l'environnement du logement. Un bon emplacement fait la différence. Le repérage permet notamment de détecter d'éventuelles nuisances sonores, de vérifier l'orientation du bien, et la présence ou non des commodités (voies d'accès, transports en commun, espaces verts, commerces, écoles, etc.). L'extérieur compte autant que l'intérieur !

Dématérialisation des documents immobiliers

Préparez la liste de questions à poser au proprio ou à l'agent.  Demandez par ailleurs à recevoir par voie digitale certains documents afin de limiter le nombre de contacts physiques :

  • les diagnostics immobiliers,
  • les avis de taxe foncière, 
  • les copies de PV des assemblées générales de copropriété,
  • le carnet d'entretien,
  • les derniers décomptes de charges,
  • le contrat de location si le logement est loué.

Calculez votre capacité d’emprunt

Si vous avez déjà repéré un ou plusieurs biens, cela suppose que vous avez déjà évalué votre budget immobilier. À moins de payer au comptant, votre achat nécessite de recourir à l'emprunt. N'oubliez pas les règles bancaires d'octroi en place depuis janvier 2021 :

  • Votre taux d'endettement ne doit pas dépasser 35% de vos revenus nets.
  • La durée de remboursement est au plus de 25 ans (27 ans pour un achat dans le neuf si la jouissance du logement est postérieure au déblocage des fonds).

Le niveau de votre apport personnel va peser dans la balance. En vertu de ces consignes et du contexte de crise économique, les banques réclament un apport minimum à hauteur de 10% du montant de l'opération ; tout point supplémentaire sera le bienvenu pour muscler votre dossier de prêt.

Attestation de financement

Une fois que vous connaissez votre capacité d'achat immobilier, il peut être judicieux d'obtenir une attestation de financement délivrée par un courtier en crédit. Ce document n'a aucune valeur juridique, mais atteste de vos capacités à rembourser l'emprunt. Gardez en mémoire que le vendeur reçoit plusieurs propositions : à offre équivalente, l'attestation est un atout de poids dans la négociation, car elle va rassurer le vendeur sur vos intentions et votre profil. Sachant que vous êtes finançable, il vous donnera la priorité.

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En se basant sur les chiffres de l'Observatoire Crédit Logement), le taux moyen toutes durées confondues s’établissait à 1,12% au premier trimestre 2022, contre 3,99% sur la même période de 2024. Si l’on applique ces taux sur la durée de 20 ans, avec une mensualité de 1 000€ (hors assurance de prêt et autres garanties), vous empruntez aujourd’hui 165 165€, contre 214 930€ il y a deux ans. Votre pouvoir d’achat immobilier reste en retrait de 23%. Crise du marché immobilier : l’immobilisme du HCSF en cause Autre frein à l’accès à la propriété, et non des moindres, l’encadrement du crédit. Les professionnels du secteur pointent du doigt les règles établies par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), qui régulent les conditions d'octroi de crédits immobiliers. La double limite qui touche le taux d’endettement (35% des revenus nets, assurance de prêt incluse) et la durée de remboursement (25 ans) est juridiquement imposée aux banques, qui ne peuvent s’en affranchir qu’à la marge, et à destination en grande partie de la primo-accession et de l’achat de la résidence principale. La règle relative à l'investissement locatif entrave également la fluidité du marché immobilier en interdisant le calcul du taux d’effort selon la méthode différentielle, plus favorable aux investisseurs que la formule classique. Les restrictions imposées par le HCSF sont perçues comme un élément supplémentaire qui bloque la reprise attendue dans le secteur. Ces dernières semaines, le débat autour du HCSF a été ravivé par une proposition de loi présentée par le député Renaissance Lionel Causse, avec le soutien du ministère de l’Économie. 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Cette instance, qui réunit notamment le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, et le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, n’a fait qu’alourdir les menaces sur le marché immobilier en imposant des règles qui n’ont pas lieu d’être. Les banques commerciales s’autorégulent, la France ayant le plus faible taux de défaut de paiement en zone euro. Malgré une légère amélioration des conditions de crédit, le marché reste confronté à des défis persistants, notamment en ce qui concerne l'accessibilité financière à la propriété et les contraintes réglementaires inadaptées au contexte. Les décisions futures du HCSF et les politiques gouvernementales joueront un rôle crucial dans la détermination de l'évolution à venir du secteur immobilier en France.  

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Hausse de la participation forfaitaire en mai 2024 : qui est exonéré ?

À compter du 15 mai 2024, le montant de la participation forfaitaire passe de 1€ à 2€. Après le doublement des franchises médicales en avril sur les médicaments et les transports sanitaires, cette mesure augmente d’autant plus le reste à charge des assurés que ces frais ne sont pas remboursés par les mutuelles santé. Certains patients sont toutefois exemptés et certaines situations d’exonération s’appliquent quel que soit le statut de l'assuré. Voici en détails qui paie et qui ne paie pas la participation forfaitaire sur les consultations médicales. Doublement de la participation forfaitaire Annoncée pour juin 2024, la hausse de la participation forfaitaire se met en place à partir du 15 mai prochain. Les assurés paieront désormais 2€ au lieu de 1€ sur chaque consultation médicale. La participation forfaitaire est une somme qui reste intégralement à la charge de chaque assuré, elle n’est donc pas remboursée par l’Assurance maladie ni par la complémentaire santé. Sur quels actes s’applique la participation forfaitaire ? Elle s’applique quel que soit le médecin consulté (secteur 1 ou 2, généraliste ou spécialiste), que vous respectiez ou non le parcours de soins coordonnés. Peu importe le lieu où se déroule la consultation (cabinet, domicile du patient, dispensaire, centre de soins, urgences à l’hôpital).  Elle concerne également les examens radiologiques et les analyses de biologie médicale. Qui paie la participation forfaitaire ? Tout le monde doit s’acquitter de la participation forfaitaire. Même dans les situations suivantes, vous devez la régler : Vous souffrez d’une maladie de longue durée (diabète, cancer, VIH, etc.). Vous êtes en arrêt de travail pour maladie. Vous avez été placé en incapacité permanente suite à un accident du travail ou une maladie professionnelle. Vous touchez une rente d’invalidité. Vous êtes retraité. Vous êtes dans les 5 premiers mois de grossesse (sauf pour actes médicaux qui relèvent des examens obligatoires). Quel est le plafond de la participation forfaitaire ? La participation forfaitaire est retenue sur chaque acte ou consultation. Si vous consultez plusieurs médecins au cours de la même journée ou que le même médecin réalise plusieurs actes au cours d’une même séance, la participation forfaitaire de 2€ s’applique sur chaque acte dans la limite de 4€ par jour. La participation forfaitaire est défalquée des remboursements ultérieurs de l'Assurance maladie. Elle n'est pas prise en charge par les organismes complémentaires dans le cadre de la mutuelle responsable. Le montant maximal est fixé à 50€ par an et par patient, et s’ajoute l’autre plafond de 50€ relatif à la franchise médicale, soit un coût maximal de 100€ par an qui peut pénaliser les patients les moins aisés déjà durement touchés par la maladie. Qui ne paie pas la participation forfaitaire ? Il existe pourtant des cas où la participation forfaitaire ne s’applique pas. L’exonération concerne certains patients et certaines situations permettent d’être exempté. Les exceptions particulières Les assurés suivants n’ont pas à payer la participation forfaitaire : les enfants et les jeunes de moins de 18 ans les femmes enceintes entre le 1er jour du 6ème mois et le 12ème jour suivant la date de l’accouchement les bénéficiaires de la Complémentaire Santé Solidaire (CSS) et l’Aide Médicale de l’État (AME) les titulaires d’une pension militaire d’invalidité ou les victimes de guerre pour les soins délivrés gratuitement par l’État en lien avec l’infirmité donnant lieu à pension. les victimes d’un acte de terrorisme pour tous leurs frais de santé. Les exonérations pour tous Aucune participation forfaitaire n’est à payer dans les situations suivantes : les consultations chez le chirurgien-dentiste les soins pratiqués par une sage-femme les soins pratiqués par un auxiliaire médical (infirmier/infirmière, masseur-kinésithérapeute, orthophoniste, orthoptiste) une hospitalisation les actes de dépistage du cancer du sein les examens et consultations dans un centre de dépistage anonyme et gratuit du Sida les actes de dépistage de l’amiante les consultations et soins dans une structure psychiatrique sectorisée sans hébergement les consultations d’expertise médicale. Frein à l’accès aux soins Après la hausse historique des tarifs de mutuelle santé en 2024 (jusqu’à +30% sur la mutuelle senior), le doublement des franchises médicales et de la participation forfaitaire est un coup dur pour les personnes dotés de revenus modestes. Les résultats d’un sondage Ifop de mars 2024 pour le FHF (Fédération Hospitalière de France) montrent que l’accès aux soins devient de plus en plus difficile. Au-delà du temps d’attente pour obtenir un rendez-vous, de la surcharge des services d’urgences et de la dégradation de l’offre de soins, les raisons économiques poussent certaines personnes à renoncer à se soigner. Au cours des 5 dernières années, plus de 6 Français sur 10 ont déjà renoncé à au moins un acte de soin, et dans plus de 40% des cas, les difficultés financières en sont la cause.

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Crédit immobilier : l’illégale pression des banques en assurance emprunteur

Alors qu'on assiste à une timide embellie du marché immobilier grâce à la baisse des taux d’intérêts depuis début 2024, les banques en profitent pour optimiser leurs marges en imposant leur assurance emprunteur malgré le droit au libre choix du contrat. La délégation est en perte de vitesse au profit de la substitution, comme le constate le courtier Magnolia.fr. La seule alternative offerte aux emprunteurs est en effet de faire valoir la loi Lemoine et changer de contrat dans un deuxième temps pour payer leur assurance au juste prix. Libre choix de l’assurance emprunteur : un droit bafoué par les banques Depuis septembre 2010 et l’introduction de la loi Lagarde, tout emprunteur est libre de choisir l’assurance qui va couvrir son prêt immobilier. Un principe fondamental encore et toujours bafoué par les banques, qui n’ont de cesse d’imposer leur contrat groupe au détriment de l’intérêt financier des consommateurs. Une assurance déléguée auprès d’un prestataire externe coûte jusqu’à 60% moins cher que la formule bancaire. La relance du marché immobilier ces dernières semaines, portée par des taux en baisse, ouvre l’appétit des banques. Si elles ont à cœur de prêter à nouveau après le marasme de l’année 2023 (-40% de production de crédits immobiliers), elles continuent leurs pratiques abusives en matière d’assurance emprunteur, au premier rang desquelles opérer le passage en force de leur contrat maison qui génère des marges pouvant aller jusqu’à 70%. Le marché de l’assurance emprunteur totalise entre 8 et 10 milliards d’euros chaque année, une rente captée à plus de 80% par les bancassureurs.  La substitution d’assurance de prêt immobilier en forte hausse depuis mars 2024 Chez Magnolia.fr, nous observons depuis mars une forte recrudescence des demandes de délégation, non pas en première intention, mais après la signature de l’offre de prêt. Cela illustre les difficultés des emprunteurs à exercer leur libre choix du contrat lors de la demande de prêt. Quasiment plus aucun prêt immobilier n’est accordé sans la souscription à l’assurance bancaire. Après la peur du gendarme, voici venue la peur du banquier. Cette tendance intervient en parallèle d'un redressement du marché immobilier. Entre décembre 2023 et mars 2024, la production de crédits à l'habitat a fait un bond spectaculaire de plus de 50% par rapport à la même période un an plus tôt. Le sursaut s'est produit en février-mars avec le reflux significatif des taux d'intérêts : ils ont perdu environ 50 points de base en un trimestre, ce qui témoigne de l'amélioration des conditions monétaires, génératrice d'une forte concurrence inter-bancaire. Les marges perdues d'un côté doivent être récupérées de l'autre. La loi Lemoine oblitère la loi Lagarde La loi Lagarde est en perte de vitesse, le fait n’est pas nouveau depuis l’entrée en application de la loi Lemoine pour tous en septembre 2022. Si elle donne un coup de griffe au monopole des banques, elle rend ces dernières plus pugnaces dans la captation de clients d’entrée de jeu, dans le but de maximiser les gains sur ce produit ultra juteux. Peut-on parler d’effet boomerang ? La loi Lemoine est une grande avancée pour les droits des emprunteurs. En supprimant la date d’échéance pour pouvoir changer de contrat, elle facilite la démarche et permet à chacun d’accéder à une assurance de qualité au juste prix. Le revers de la médaille est la persistance de la malignité de banques à essayer de contourner tout dispositif réglementaire visant une plus large concurrence dans le but de conserver leurs indécentes parts de marché sur ce produit contraint pour l’emprunteur.