Hausse des taux en 2023 : pensez à l’aide des prêts immobiliers complémentaires

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En période de forte remontée des taux d’intérêts, toute aide est la bienvenue pour gonfler l’apport personnel et réduire son taux d’endettement, même s’il faut en passer par des démarches administratives souvent rébarbatives. Voici trois sources de financement accessibles en 2023 qui peuvent compléter un crédit immobilier classique et en optimiser le coût.

Le Prêt à Taux Zéro ou PTZ

Le PTZ est un crédit sans intérêts accordé uniquement aux personnes qui achètent leur résidence principale. Pour être considéré comme primo-accédant, il ne faut pas avoir été propriétaire de sa résidence au cours des deux années précédentes. Créé en 1995, le PTZ a connu maintes évolutions. Il peut contribuer à financer un logement neuf ou ancien avec travaux de rénovation (au moins 25% du montant de l’opération), et son montant dépend de la zone d’acquisition, des ressources du foyer et du nombre d’occupants.

Le PTZ permet ainsi de financer (dans la limite des plafonds) :

  • jusqu’à 40% du coût total d’une opération dans le neuf (ou à construire) en zones A, A bis et B1

  • jusqu’à 20% du coût total d’une opération dans le neuf (ou à construire) en zones B2 et C 

  • jusqu’à 40% du coût total d’une opération dans l’ancien avec travaux en zones B2 et C.

Pour un couple avec 2 enfants qui achète sa résidence principale neuve en zone B1, le montant maximum du coût total de l’opération à financer est plafonné à 270 000€ pour un montant du PTZ maximum de 108 000€.

La durée de remboursement s’étend de 20 à 25 ans, avec un différé de 5, 10 ou 15 ans selon les revenus. L’absence d’intérêts sur ce prêt et le différé de remboursement permettent d’abaisser le taux d’endettement. Il faut profiter au plus vite du PTZ 2023 pour deux raisons :

  1. Les banques arrêtent de traiter les demandes de crédit immobilier comportant un PTZ dès la fin octobre et au plus tard à la mi-novembre.

  2. La version 2024 est moins intéressante, car elle sera uniquement accordée pour l’acquisition d’un logement neuf en habitat collectif en zone tendue, ce qui exclut les maisons individuelles.

Le Prêt Épargne Logement ou PEL

À la faveur de taux d’intérêts en nette hausse, on assiste au retour en grâce au PEL. Pour rappel, le Prêt d’Épargne Logement est un prêt à taux préférentiel, accessible aux personnes détentrices d’un Plan d’Épargne Logement. Il est réservé à l’acquisition de la résidence principale. En fonction de la date d’ouverture du placement, le taux d’intérêts est plus ou moins attractif.

Quand les taux d’emprunt étaient au plancher, le PEL était peu pertinent en tant que solution de financement complémentaire. La donne a changé. Si vous détenez un PEL ouvert après août 2016, vous pouvez bénéficier du taux de prêt du PEL à 2,20%, bien plus performant que les taux bancaires du moment. Au regard de la situation actuelle, le taux de prêt du PEL reste avantageux pour les plans ouverts après le 1er février 2015.

Est-ce intéressant d’ouvrir un PEL en 2023 en vue d’un achat dans les prochaines années ? Depuis janvier 2023, le taux adossé aux nouveaux PEL est de 3,2%, toujours en-dessous des taux du marché qui frôlent désormais les 4% sur 20 ans (hors assurance de prêt immobilier et frais de garantie) et l’on s’oriente vers des taux de crédit à 5% pour début 2024. Même si les taux baissent dans les prochaines années, il est peu probable qu'ils renouent avec les niveaux planchers observés entre fin 2016 et fin 2021.

Le montant du PEL dépend des droits à prêt généré par l’épargne constituée. Un parent peut céder les droits à prêt de son PEL à son enfant ou petit-enfant.

Le Prêt Accession Action Logement

Toujours pour acheter sa résidence principale, dans le neuf, la faire bâtir, mais aussi acquérir un logement ancien HLM, Action Logement propose un prêt à taux nominal réduit de 1,5% (hors assurance emprunteur obligatoire), d’un montant pouvant aller jusqu’à 40 000€.

Seuls les salariés d’une entreprise du secteur non agricole de 10 salariés et plus sont éligibles à ce prêt à taux préférentiel. Sa durée de remboursement est limitée à 25 ans et il est cumulable avec le PTZ.

Quel que soit le type de prêt aidé, avec ou sans intérêts, il engage l’emprunteur et doit être remboursé selon les conditions prévues, raison pour laquelle il est impératif qu’il soit couvert par une assurance emprunteur pour garantir la prise en charge en cas de décès, d’invalidité et d’incapacité de travail, au même titre que le prêt principal. Mettez les offres en concurrence via un comparateur d’assurance de prêt immobilier, un outil simple, rapide et gratuit qui vous donne accès aux contrats les plus compétitifs du marché, jusqu'à trois fois moins chers que les assurances commercialisées par les banques.

Rédigé par Astrid Cousin | Publié le 02/08/2023 | Modifié le 18/08/2023

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Hausse de la participation forfaitaire en mai 2024 : qui est exonéré ?

À compter du 15 mai 2024, le montant de la participation forfaitaire passe de 1€ à 2€. Après le doublement des franchises médicales en avril sur les médicaments et les transports sanitaires, cette mesure augmente d’autant plus le reste à charge des assurés que ces frais ne sont pas remboursés par les mutuelles santé. Certains patients sont toutefois exemptés et certaines situations d’exonération s’appliquent quel que soit le statut de l'assuré. Voici en détails qui paie et qui ne paie pas la participation forfaitaire sur les consultations médicales. Doublement de la participation forfaitaire Annoncée pour juin 2024, la hausse de la participation forfaitaire se met en place à partir du 15 mai prochain. Les assurés paieront désormais 2€ au lieu de 1€ sur chaque consultation médicale. La participation forfaitaire est une somme qui reste intégralement à la charge de chaque assuré, elle n’est donc pas remboursée par l’Assurance maladie ni par la complémentaire santé. Sur quels actes s’applique la participation forfaitaire ? Elle s’applique quel que soit le médecin consulté (secteur 1 ou 2, généraliste ou spécialiste), que vous respectiez ou non le parcours de soins coordonnés. Peu importe le lieu où se déroule la consultation (cabinet, domicile du patient, dispensaire, centre de soins, urgences à l’hôpital).  Elle concerne également les examens radiologiques et les analyses de biologie médicale. Qui paie la participation forfaitaire ? Tout le monde doit s’acquitter de la participation forfaitaire. Même dans les situations suivantes, vous devez la régler : Vous souffrez d’une maladie de longue durée (diabète, cancer, VIH, etc.). Vous êtes en arrêt de travail pour maladie. Vous avez été placé en incapacité permanente suite à un accident du travail ou une maladie professionnelle. Vous touchez une rente d’invalidité. Vous êtes retraité. Vous êtes dans les 5 premiers mois de grossesse (sauf pour actes médicaux qui relèvent des examens obligatoires). Quel est le plafond de la participation forfaitaire ? La participation forfaitaire est retenue sur chaque acte ou consultation. Si vous consultez plusieurs médecins au cours de la même journée ou que le même médecin réalise plusieurs actes au cours d’une même séance, la participation forfaitaire de 2€ s’applique sur chaque acte dans la limite de 4€ par jour. La participation forfaitaire est défalquée des remboursements ultérieurs de l'Assurance maladie. Elle n'est pas prise en charge par les organismes complémentaires dans le cadre de la mutuelle responsable. Le montant maximal est fixé à 50€ par an et par patient, et s’ajoute l’autre plafond de 50€ relatif à la franchise médicale, soit un coût maximal de 100€ par an qui peut pénaliser les patients les moins aisés déjà durement touchés par la maladie. Qui ne paie pas la participation forfaitaire ? Il existe pourtant des cas où la participation forfaitaire ne s’applique pas. L’exonération concerne certains patients et certaines situations permettent d’être exempté. Les exceptions particulières Les assurés suivants n’ont pas à payer la participation forfaitaire : les enfants et les jeunes de moins de 18 ans les femmes enceintes entre le 1er jour du 6ème mois et le 12ème jour suivant la date de l’accouchement les bénéficiaires de la Complémentaire Santé Solidaire (CSS) et l’Aide Médicale de l’État (AME) les titulaires d’une pension militaire d’invalidité ou les victimes de guerre pour les soins délivrés gratuitement par l’État en lien avec l’infirmité donnant lieu à pension. les victimes d’un acte de terrorisme pour tous leurs frais de santé. Les exonérations pour tous Aucune participation forfaitaire n’est à payer dans les situations suivantes : les consultations chez le chirurgien-dentiste les soins pratiqués par une sage-femme les soins pratiqués par un auxiliaire médical (infirmier/infirmière, masseur-kinésithérapeute, orthophoniste, orthoptiste) une hospitalisation les actes de dépistage du cancer du sein les examens et consultations dans un centre de dépistage anonyme et gratuit du Sida les actes de dépistage de l’amiante les consultations et soins dans une structure psychiatrique sectorisée sans hébergement les consultations d’expertise médicale. Frein à l’accès aux soins Après la hausse historique des tarifs de mutuelle santé en 2024 (jusqu’à +30% sur la mutuelle senior), le doublement des franchises médicales et de la participation forfaitaire est un coup dur pour les personnes dotés de revenus modestes. Les résultats d’un sondage Ifop de mars 2024 pour le FHF (Fédération Hospitalière de France) montrent que l’accès aux soins devient de plus en plus difficile. Au-delà du temps d’attente pour obtenir un rendez-vous, de la surcharge des services d’urgences et de la dégradation de l’offre de soins, les raisons économiques poussent certaines personnes à renoncer à se soigner. Au cours des 5 dernières années, plus de 6 Français sur 10 ont déjà renoncé à au moins un acte de soin, et dans plus de 40% des cas, les difficultés financières en sont la cause.

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Crédit immobilier : l’illégale pression des banques en assurance emprunteur

Alors qu'on assiste à une timide embellie du marché immobilier grâce à la baisse des taux d’intérêts depuis début 2024, les banques en profitent pour optimiser leurs marges en imposant leur assurance emprunteur malgré le droit au libre choix du contrat. La délégation est en perte de vitesse au profit de la substitution, comme le constate le courtier Magnolia.fr. La seule alternative offerte aux emprunteurs est en effet de faire valoir la loi Lemoine et changer de contrat dans un deuxième temps pour payer leur assurance au juste prix. Libre choix de l’assurance emprunteur : un droit bafoué par les banques Depuis septembre 2010 et l’introduction de la loi Lagarde, tout emprunteur est libre de choisir l’assurance qui va couvrir son prêt immobilier. Un principe fondamental encore et toujours bafoué par les banques, qui n’ont de cesse d’imposer leur contrat groupe au détriment de l’intérêt financier des consommateurs. Une assurance déléguée auprès d’un prestataire externe coûte jusqu’à 60% moins cher que la formule bancaire. La relance du marché immobilier ces dernières semaines, portée par des taux en baisse, ouvre l’appétit des banques. Si elles ont à cœur de prêter à nouveau après le marasme de l’année 2023 (-40% de production de crédits immobiliers), elles continuent leurs pratiques abusives en matière d’assurance emprunteur, au premier rang desquelles opérer le passage en force de leur contrat maison qui génère des marges pouvant aller jusqu’à 70%. Le marché de l’assurance emprunteur totalise entre 8 et 10 milliards d’euros chaque année, une rente captée à plus de 80% par les bancassureurs.  La substitution d’assurance de prêt immobilier en forte hausse depuis mars 2024 Chez Magnolia.fr, nous observons depuis mars une forte recrudescence des demandes de délégation, non pas en première intention, mais après la signature de l’offre de prêt. Cela illustre les difficultés des emprunteurs à exercer leur libre choix du contrat lors de la demande de prêt. Quasiment plus aucun prêt immobilier n’est accordé sans la souscription à l’assurance bancaire. Après la peur du gendarme, voici venue la peur du banquier. Cette tendance intervient en parallèle d'un redressement du marché immobilier. Entre décembre 2023 et mars 2024, la production de crédits à l'habitat a fait un bond spectaculaire de plus de 50% par rapport à la même période un an plus tôt. Le sursaut s'est produit en février-mars avec le reflux significatif des taux d'intérêts : ils ont perdu environ 50 points de base en un trimestre, ce qui témoigne de l'amélioration des conditions monétaires, génératrice d'une forte concurrence inter-bancaire. Les marges perdues d'un côté doivent être récupérées de l'autre. La loi Lemoine oblitère la loi Lagarde La loi Lagarde est en perte de vitesse, le fait n’est pas nouveau depuis l’entrée en application de la loi Lemoine pour tous en septembre 2022. Si elle donne un coup de griffe au monopole des banques, elle rend ces dernières plus pugnaces dans la captation de clients d’entrée de jeu, dans le but de maximiser les gains sur ce produit ultra juteux. Peut-on parler d’effet boomerang ? La loi Lemoine est une grande avancée pour les droits des emprunteurs. En supprimant la date d’échéance pour pouvoir changer de contrat, elle facilite la démarche et permet à chacun d’accéder à une assurance de qualité au juste prix. Le revers de la médaille est la persistance de la malignité de banques à essayer de contourner tout dispositif réglementaire visant une plus large concurrence dans le but de conserver leurs indécentes parts de marché sur ce produit contraint pour l’emprunteur.