Immobilier : 6 locataires sur 10 souhaitent déménager dans l'année

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La crise sanitaire et économique a modifié le rapport des Français à leur logement. La demande de maison explose et un grand nombre de locataires envisagent de déménager à plus ou moins courte échéance. Mais le changement n'est pas toujours synonyme d'achat immobilier, comme nous l'apprend un récent sondage réalisé par le réseau d'agences immobilières Orpi.

Changer de logement : un désir fort chez les locataires

Les deux confinements, sans compter les épisodes répétés de couvre-feu, ont obligé les Français à porter un regard nouveau sur leur logement. Pour certains, "l'enfermement" fut et est encore vécu comme une contrainte quand l'appartement est trop exigu, mal adapté et sans accès extérieur. Depuis avril 2020, les recherches de logements portent davantage sur les maisons et les appartements avec balcon ou terrasse, avec un appétit marqué pour les zones moins densément peuplées et la campagne au détriment des grandes agglomérations.

Une étude réalisée en décembre 2020 par Orpi, premier site de réseaux immobiliers en France avec 1 300 agences réunies en coopérative, s'est intéressée aux projets immobiliers des locataires. Près de 7 personnes interrogées sur 10 expriment des velléités de changement de logement, elles sont même 6 sur 10 à vouloir le faire dans l'année. À l'horizon de 6 mois, le désir de déménager concerne 34,5% des sondés. Ces chiffres dénotent un profond malaise des locataires, plus impactés par la crise sanitaire que les foyers propriétaires de leur habitation.

Changer n'est pas acheter !

Jamais le logement n'a été autant au cœur des préoccupations des Français : accéder à la propriété est un désir qui s'intensifie, pour des motivations qui existaient déjà avant l'épidémie de Covid-19 mais qui se révèlent aujourd'hui en pleine lumière. Pourtant, du rêve à la réalité, il y a un fossé que beaucoup ne peuvent franchir.

L'étude d'Orpi nous indique que 4 locataires sur 10 souhaitant changer de logement ont l'intention de se lancer dans un projet d'achat immobilier. Selon eux, l'accession à la propriété leur offre :

  • un sentiment de liberté (56,5%),
  • l'occasion de faire un investissement (23%),
  • la possibilité d'anticiper la retraite et de transmettre un patrimoine (9%),
  • un sentiment de sécurité (2%) .

Pour les autres 60% désireux de changer de logement tout en restant locataires, l'accession à la propriété est perçue diversement :

  • ce n'est pas leur priorité pour le moment (28%) ;
  • ce n'est pas leur intérêt (15%) ;
  • l'obtention d'un prêt immobilier est problématique (12%) ;
  • s'engager dans un achat immobilier leur fait peur (4%).

La maison ou le Graal immobilier

Le spécialiste de l'immobilier note par ailleurs une forte prédilection pour les maisons individuelles dans les recherches effectuées sur le portail, une observation confirmée par un autre sondage. Selon le dernier baromètre Provicis/Immo de France-Harris Interactive, la moitié des Français voudraient vivre à la campagne ou dans une petite commune, et la maison individuelle reste de loin l'habitat préféré (75%).

Le télétravail peut permettre à certains d'accéder à un cadre de vie moins urbain. Selon Provicis, 33% des personnes qui le pratiquent estiment qu'une zone rurale est le lieu idéal. Parmi toutes les personnes interrogées sur un éventuel nouveau logement, la présence d'un jardin est largement prioritaire (77%), plus encore, un nombre suffisant de pièces pour que chaque membre du foyer puisse s'isoler (92%). Imposé durant le premier confinement, puis recommandé à toutes les entreprises qui peuvent le mettre en place, le télétravail est une pratique en plein essor. Les conditions de travail difficiles dans un logement mal isolé, mal chauffé ou tout simplement inadapté ont sans aucun doute placé le confort de l'habitat et le bien-être chez soi comme de nouvelles priorités.

Le difficile accès à l'emprunt immobilier

Un chiffre compte plus que tout autre dans le sondage Orpi : 33% des locataires qui souhaitent changer de logement ne peuvent devenir propriétaires par manque de moyens financiers. Dans l’étude Provicis, le taux grimpe à 63% ! L'accès au crédit immobilier s'est rétréci en 2020 pour les motifs économiques liés à la crise sanitaire, également en raison des nouvelles règles d'octroi voulues par le régulateur.

Malgré un assouplissement du cadre bancaire de distribution des prêts à l'habitat, acté depuis janvier 2021, et couplé au repli des taux d'emprunt et à la hausse des taux de l'usure, les primo-accédants restent prudents. En 2020, le taux de refus de financement immobilier est monté à 17% contre 5,5% en moyenne sur l'année 2019, touchant majoritairement ceux qui portent un premier projet immobilier et les investisseurs.

Rédigé par Astrid Cousin | Publié le 18/01/2021 | Modifié le 06/10/2022

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La double limite qui touche le taux d’endettement (35% des revenus nets, assurance de prêt incluse) et la durée de remboursement (25 ans) est juridiquement imposée aux banques, qui ne peuvent s’en affranchir qu’à la marge, et à destination en grande partie de la primo-accession et de l’achat de la résidence principale. La règle relative à l'investissement locatif entrave également la fluidité du marché immobilier en interdisant le calcul du taux d’effort selon la méthode différentielle, plus favorable aux investisseurs que la formule classique. Les restrictions imposées par le HCSF sont perçues comme un élément supplémentaire qui bloque la reprise attendue dans le secteur. Ces dernières semaines, le débat autour du HCSF a été ravivé par une proposition de loi présentée par le député Renaissance Lionel Causse, avec le soutien du ministère de l’Économie. 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Hausse de la participation forfaitaire en mai 2024 : qui est exonéré ?

À compter du 15 mai 2024, le montant de la participation forfaitaire passe de 1€ à 2€. Après le doublement des franchises médicales en avril sur les médicaments et les transports sanitaires, cette mesure augmente d’autant plus le reste à charge des assurés que ces frais ne sont pas remboursés par les mutuelles santé. Certains patients sont toutefois exemptés et certaines situations d’exonération s’appliquent quel que soit le statut de l'assuré. Voici en détails qui paie et qui ne paie pas la participation forfaitaire sur les consultations médicales. Doublement de la participation forfaitaire Annoncée pour juin 2024, la hausse de la participation forfaitaire se met en place à partir du 15 mai prochain. Les assurés paieront désormais 2€ au lieu de 1€ sur chaque consultation médicale. La participation forfaitaire est une somme qui reste intégralement à la charge de chaque assuré, elle n’est donc pas remboursée par l’Assurance maladie ni par la complémentaire santé. Sur quels actes s’applique la participation forfaitaire ? Elle s’applique quel que soit le médecin consulté (secteur 1 ou 2, généraliste ou spécialiste), que vous respectiez ou non le parcours de soins coordonnés. Peu importe le lieu où se déroule la consultation (cabinet, domicile du patient, dispensaire, centre de soins, urgences à l’hôpital).  Elle concerne également les examens radiologiques et les analyses de biologie médicale. Qui paie la participation forfaitaire ? Tout le monde doit s’acquitter de la participation forfaitaire. Même dans les situations suivantes, vous devez la régler : Vous souffrez d’une maladie de longue durée (diabète, cancer, VIH, etc.). Vous êtes en arrêt de travail pour maladie. Vous avez été placé en incapacité permanente suite à un accident du travail ou une maladie professionnelle. Vous touchez une rente d’invalidité. Vous êtes retraité. Vous êtes dans les 5 premiers mois de grossesse (sauf pour actes médicaux qui relèvent des examens obligatoires). Quel est le plafond de la participation forfaitaire ? La participation forfaitaire est retenue sur chaque acte ou consultation. Si vous consultez plusieurs médecins au cours de la même journée ou que le même médecin réalise plusieurs actes au cours d’une même séance, la participation forfaitaire de 2€ s’applique sur chaque acte dans la limite de 4€ par jour. La participation forfaitaire est défalquée des remboursements ultérieurs de l'Assurance maladie. Elle n'est pas prise en charge par les organismes complémentaires dans le cadre de la mutuelle responsable. Le montant maximal est fixé à 50€ par an et par patient, et s’ajoute l’autre plafond de 50€ relatif à la franchise médicale, soit un coût maximal de 100€ par an qui peut pénaliser les patients les moins aisés déjà durement touchés par la maladie. Qui ne paie pas la participation forfaitaire ? Il existe pourtant des cas où la participation forfaitaire ne s’applique pas. L’exonération concerne certains patients et certaines situations permettent d’être exempté. Les exceptions particulières Les assurés suivants n’ont pas à payer la participation forfaitaire : les enfants et les jeunes de moins de 18 ans les femmes enceintes entre le 1er jour du 6ème mois et le 12ème jour suivant la date de l’accouchement les bénéficiaires de la Complémentaire Santé Solidaire (CSS) et l’Aide Médicale de l’État (AME) les titulaires d’une pension militaire d’invalidité ou les victimes de guerre pour les soins délivrés gratuitement par l’État en lien avec l’infirmité donnant lieu à pension. les victimes d’un acte de terrorisme pour tous leurs frais de santé. Les exonérations pour tous Aucune participation forfaitaire n’est à payer dans les situations suivantes : les consultations chez le chirurgien-dentiste les soins pratiqués par une sage-femme les soins pratiqués par un auxiliaire médical (infirmier/infirmière, masseur-kinésithérapeute, orthophoniste, orthoptiste) une hospitalisation les actes de dépistage du cancer du sein les examens et consultations dans un centre de dépistage anonyme et gratuit du Sida les actes de dépistage de l’amiante les consultations et soins dans une structure psychiatrique sectorisée sans hébergement les consultations d’expertise médicale. Frein à l’accès aux soins Après la hausse historique des tarifs de mutuelle santé en 2024 (jusqu’à +30% sur la mutuelle senior), le doublement des franchises médicales et de la participation forfaitaire est un coup dur pour les personnes dotés de revenus modestes. Les résultats d’un sondage Ifop de mars 2024 pour le FHF (Fédération Hospitalière de France) montrent que l’accès aux soins devient de plus en plus difficile. Au-delà du temps d’attente pour obtenir un rendez-vous, de la surcharge des services d’urgences et de la dégradation de l’offre de soins, les raisons économiques poussent certaines personnes à renoncer à se soigner. Au cours des 5 dernières années, plus de 6 Français sur 10 ont déjà renoncé à au moins un acte de soin, et dans plus de 40% des cas, les difficultés financières en sont la cause.

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Crédit immobilier : l’illégale pression des banques en assurance emprunteur

Alors qu'on assiste à une timide embellie du marché immobilier grâce à la baisse des taux d’intérêts depuis début 2024, les banques en profitent pour optimiser leurs marges en imposant leur assurance emprunteur malgré le droit au libre choix du contrat. La délégation est en perte de vitesse au profit de la substitution, comme le constate le courtier Magnolia.fr. La seule alternative offerte aux emprunteurs est en effet de faire valoir la loi Lemoine et changer de contrat dans un deuxième temps pour payer leur assurance au juste prix. Libre choix de l’assurance emprunteur : un droit bafoué par les banques Depuis septembre 2010 et l’introduction de la loi Lagarde, tout emprunteur est libre de choisir l’assurance qui va couvrir son prêt immobilier. Un principe fondamental encore et toujours bafoué par les banques, qui n’ont de cesse d’imposer leur contrat groupe au détriment de l’intérêt financier des consommateurs. Une assurance déléguée auprès d’un prestataire externe coûte jusqu’à 60% moins cher que la formule bancaire. La relance du marché immobilier ces dernières semaines, portée par des taux en baisse, ouvre l’appétit des banques. Si elles ont à cœur de prêter à nouveau après le marasme de l’année 2023 (-40% de production de crédits immobiliers), elles continuent leurs pratiques abusives en matière d’assurance emprunteur, au premier rang desquelles opérer le passage en force de leur contrat maison qui génère des marges pouvant aller jusqu’à 70%. Le marché de l’assurance emprunteur totalise entre 8 et 10 milliards d’euros chaque année, une rente captée à plus de 80% par les bancassureurs.  La substitution d’assurance de prêt immobilier en forte hausse depuis mars 2024 Chez Magnolia.fr, nous observons depuis mars une forte recrudescence des demandes de délégation, non pas en première intention, mais après la signature de l’offre de prêt. Cela illustre les difficultés des emprunteurs à exercer leur libre choix du contrat lors de la demande de prêt. Quasiment plus aucun prêt immobilier n’est accordé sans la souscription à l’assurance bancaire. Après la peur du gendarme, voici venue la peur du banquier. Cette tendance intervient en parallèle d'un redressement du marché immobilier. Entre décembre 2023 et mars 2024, la production de crédits à l'habitat a fait un bond spectaculaire de plus de 50% par rapport à la même période un an plus tôt. Le sursaut s'est produit en février-mars avec le reflux significatif des taux d'intérêts : ils ont perdu environ 50 points de base en un trimestre, ce qui témoigne de l'amélioration des conditions monétaires, génératrice d'une forte concurrence inter-bancaire. Les marges perdues d'un côté doivent être récupérées de l'autre. La loi Lemoine oblitère la loi Lagarde La loi Lagarde est en perte de vitesse, le fait n’est pas nouveau depuis l’entrée en application de la loi Lemoine pour tous en septembre 2022. Si elle donne un coup de griffe au monopole des banques, elle rend ces dernières plus pugnaces dans la captation de clients d’entrée de jeu, dans le but de maximiser les gains sur ce produit ultra juteux. Peut-on parler d’effet boomerang ? La loi Lemoine est une grande avancée pour les droits des emprunteurs. En supprimant la date d’échéance pour pouvoir changer de contrat, elle facilite la démarche et permet à chacun d’accéder à une assurance de qualité au juste prix. Le revers de la médaille est la persistance de la malignité de banques à essayer de contourner tout dispositif réglementaire visant une plus large concurrence dans le but de conserver leurs indécentes parts de marché sur ce produit contraint pour l’emprunteur.