Hausse taxe foncière 2023 : renégociez votre assurance emprunteur

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Vous êtes propriétaire de votre résidence principale ou d'un investissement locatif et vous continuez de rembourser le crédit immobilier qui a permis de financer le logement. Cela ne vous a pas échappé que la taxe foncière 2023 prend l’ascenseur. Vous pouvez facilement et rapidement compenser ce surcoût en changeant sans tarder d’assurance emprunteur. Explication avec Magnolia.fr.

Profitez de la loi Lemoine assurance emprunteur

La taxe foncière pèse sur le budget de tous les propriétaires sauf exception, d’autant plus cette année où son montant 2023 peut être doublé par rapport à 2022 dans certaines communes. Face à cette inflation, les personnes détentrices d’un crédit immobilier ont la possibilité d’agir immédiatement pour récupérer du pouvoir d’achat.

La loi Lemoine leur offre l’opportunité de changer d’assurance de prêt immobilier à tout moment et sans frais, sans devoir attendre la date d’échéance autrefois requise. Les dispositifs précédents, en particulier la loi Bourquin, obligeaient à respecter un délai de préavis avant la date d’anniversaire du contrat pour pouvoir résilier et souscrire une nouvelle formule. Un obstacle qui freinait le processus et donnait l'occasion aux banques d'employer des manœuvre dilatoires.

Le changement d’assurance de prêt est désormais simplifié. En supprimant toute contrainte calendaire, la loi Lemoine renforce les droits des emprunteurs, trop largement couverts par l’assurance de leur banque. On estime qu’environ 85% des cotisations d’assurance de prêt immobilier sont captés par les prêteurs, au détriment de l’intérêt financier des consommateurs.

Une assurance emprunteur coûte en moyenne un tiers du coût global d’un prêt immobilier, soit le deuxième coût après les intérêts. Et le delta entre un contrat groupe et un contrat individuel est éloquent : jusqu’à 60% plus cher. Pressés d’obtenir leur financement et/ou mal informés de leur droit au libre choix du contrat, la très grande majorité des emprunteurs souscrivent à l’assurance de la banque. Une anomalie que vient rectifier la loi Lemoine.

Comment renégocier son assurance emprunteur ?

Depuis le 1er septembre 2022, tous les emprunteurs bénéficient de la loi Lemoine pour changer leur assurance en cours de prêt. Une formidable opportunité vous est donnée de réduire le coût de l’assurance et par extension celui de votre crédit immobilier. Vous n’avez plus de date d’échéance à respecter, en revanche vous êtes soumis à une notion incontournable : l’équivalence de niveau de garanties.

Pour être accepté par la banque, le nouveau contrat doit présenter des garanties au moins équivalentes à celles de l’ancien contrat. Comment être en conformité avec la réglementation ? Appuyez-vous sur la fiche standardisée d’information (FSI) remise par votre banque lors de votre demande de prêt : ce document détaille toutes les garanties exigées pour l’octroi du crédit. 

Armé de la FSI, mettez les offres en concurrence via un comparateur d’assurance de prêt immobilier et sélectionnez le contrat le plus compétitif qui répond à l’exigence de la banque. Les économies sont énormes : consultez notre baromètre du pouvoir d’achat immobilier de septembre 2023 pour évaluer le gain potentiel grâce au changement d’assurance de prêt et de la délégation d’assurance.

Les milliers d’emprunteurs qui ont fait confiance à Magnolia.fr ont pu économiser 20 000€ ou plus sur la durée restante de leur prêt immobilier. À votre tour de profiter de cette mesure pouvoir d’achat qui ne coûte rien aux finances de l’État et réduit immédiatement votre charge mensuelle de remboursement.

Le changement d’assurance de prêt est simplifié au maximum, puisque nos courtiers peuvent prendre en charge l’intégralité des démarches de résiliation/substitution. La banque dispose d’un délai légal de réponse de 10 jours ouvrés.

Envolée de la taxe foncière

Si la possibilité d’exonération de la taxe foncière existe bien, elle reste circonscrite à quelques catégories de contribuables, notamment les allocataires de l’Aspa (Allocation de solidarité aux personnes âgées, ex-minimum vieillesse). Pour les autres, c’est la douloureuse. La taxe foncière 2023 augmente partout de 7,1% minimum par le simple fait de la revalorisation des valeurs cadastrales. S’y ajoute ensuite le taux appliqué par la localité. Celui-ci progresse en moyenne de 10,5% dans les grandes villes… et jusqu’à près de 52% à Paris !  

Rédigé par Astrid Cousin | Publié le 24/09/2023 | Modifié le 26/09/2023

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Hausse de la participation forfaitaire en mai 2024 : qui est exonéré ?

À compter du 15 mai 2024, le montant de la participation forfaitaire passe de 1€ à 2€. Après le doublement des franchises médicales en avril sur les médicaments et les transports sanitaires, cette mesure augmente d’autant plus le reste à charge des assurés que ces frais ne sont pas remboursés par les mutuelles santé. Certains patients sont toutefois exemptés et certaines situations d’exonération s’appliquent quel que soit le statut de l'assuré. Voici en détails qui paie et qui ne paie pas la participation forfaitaire sur les consultations médicales. Doublement de la participation forfaitaire Annoncée pour juin 2024, la hausse de la participation forfaitaire se met en place à partir du 15 mai prochain. Les assurés paieront désormais 2€ au lieu de 1€ sur chaque consultation médicale. La participation forfaitaire est une somme qui reste intégralement à la charge de chaque assuré, elle n’est donc pas remboursée par l’Assurance maladie ni par la complémentaire santé. Sur quels actes s’applique la participation forfaitaire ? Elle s’applique quel que soit le médecin consulté (secteur 1 ou 2, généraliste ou spécialiste), que vous respectiez ou non le parcours de soins coordonnés. Peu importe le lieu où se déroule la consultation (cabinet, domicile du patient, dispensaire, centre de soins, urgences à l’hôpital).  Elle concerne également les examens radiologiques et les analyses de biologie médicale. Qui paie la participation forfaitaire ? Tout le monde doit s’acquitter de la participation forfaitaire. Même dans les situations suivantes, vous devez la régler : Vous souffrez d’une maladie de longue durée (diabète, cancer, VIH, etc.). Vous êtes en arrêt de travail pour maladie. Vous avez été placé en incapacité permanente suite à un accident du travail ou une maladie professionnelle. Vous touchez une rente d’invalidité. Vous êtes retraité. Vous êtes dans les 5 premiers mois de grossesse (sauf pour actes médicaux qui relèvent des examens obligatoires). Quel est le plafond de la participation forfaitaire ? La participation forfaitaire est retenue sur chaque acte ou consultation. Si vous consultez plusieurs médecins au cours de la même journée ou que le même médecin réalise plusieurs actes au cours d’une même séance, la participation forfaitaire de 2€ s’applique sur chaque acte dans la limite de 4€ par jour. La participation forfaitaire est défalquée des remboursements ultérieurs de l'Assurance maladie. Elle n'est pas prise en charge par les organismes complémentaires dans le cadre de la mutuelle responsable. Le montant maximal est fixé à 50€ par an et par patient, et s’ajoute l’autre plafond de 50€ relatif à la franchise médicale, soit un coût maximal de 100€ par an qui peut pénaliser les patients les moins aisés déjà durement touchés par la maladie. Qui ne paie pas la participation forfaitaire ? Il existe pourtant des cas où la participation forfaitaire ne s’applique pas. L’exonération concerne certains patients et certaines situations permettent d’être exempté. Les exceptions particulières Les assurés suivants n’ont pas à payer la participation forfaitaire : les enfants et les jeunes de moins de 18 ans les femmes enceintes entre le 1er jour du 6ème mois et le 12ème jour suivant la date de l’accouchement les bénéficiaires de la Complémentaire Santé Solidaire (CSS) et l’Aide Médicale de l’État (AME) les titulaires d’une pension militaire d’invalidité ou les victimes de guerre pour les soins délivrés gratuitement par l’État en lien avec l’infirmité donnant lieu à pension. les victimes d’un acte de terrorisme pour tous leurs frais de santé. Les exonérations pour tous Aucune participation forfaitaire n’est à payer dans les situations suivantes : les consultations chez le chirurgien-dentiste les soins pratiqués par une sage-femme les soins pratiqués par un auxiliaire médical (infirmier/infirmière, masseur-kinésithérapeute, orthophoniste, orthoptiste) une hospitalisation les actes de dépistage du cancer du sein les examens et consultations dans un centre de dépistage anonyme et gratuit du Sida les actes de dépistage de l’amiante les consultations et soins dans une structure psychiatrique sectorisée sans hébergement les consultations d’expertise médicale. Frein à l’accès aux soins Après la hausse historique des tarifs de mutuelle santé en 2024 (jusqu’à +30% sur la mutuelle senior), le doublement des franchises médicales et de la participation forfaitaire est un coup dur pour les personnes dotés de revenus modestes. Les résultats d’un sondage Ifop de mars 2024 pour le FHF (Fédération Hospitalière de France) montrent que l’accès aux soins devient de plus en plus difficile. Au-delà du temps d’attente pour obtenir un rendez-vous, de la surcharge des services d’urgences et de la dégradation de l’offre de soins, les raisons économiques poussent certaines personnes à renoncer à se soigner. Au cours des 5 dernières années, plus de 6 Français sur 10 ont déjà renoncé à au moins un acte de soin, et dans plus de 40% des cas, les difficultés financières en sont la cause.

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Crédit immobilier : l’illégale pression des banques en assurance emprunteur

Alors qu'on assiste à une timide embellie du marché immobilier grâce à la baisse des taux d’intérêts depuis début 2024, les banques en profitent pour optimiser leurs marges en imposant leur assurance emprunteur malgré le droit au libre choix du contrat. La délégation est en perte de vitesse au profit de la substitution, comme le constate le courtier Magnolia.fr. La seule alternative offerte aux emprunteurs est en effet de faire valoir la loi Lemoine et changer de contrat dans un deuxième temps pour payer leur assurance au juste prix. Libre choix de l’assurance emprunteur : un droit bafoué par les banques Depuis septembre 2010 et l’introduction de la loi Lagarde, tout emprunteur est libre de choisir l’assurance qui va couvrir son prêt immobilier. Un principe fondamental encore et toujours bafoué par les banques, qui n’ont de cesse d’imposer leur contrat groupe au détriment de l’intérêt financier des consommateurs. Une assurance déléguée auprès d’un prestataire externe coûte jusqu’à 60% moins cher que la formule bancaire. La relance du marché immobilier ces dernières semaines, portée par des taux en baisse, ouvre l’appétit des banques. Si elles ont à cœur de prêter à nouveau après le marasme de l’année 2023 (-40% de production de crédits immobiliers), elles continuent leurs pratiques abusives en matière d’assurance emprunteur, au premier rang desquelles opérer le passage en force de leur contrat maison qui génère des marges pouvant aller jusqu’à 70%. Le marché de l’assurance emprunteur totalise entre 8 et 10 milliards d’euros chaque année, une rente captée à plus de 80% par les bancassureurs.  La substitution d’assurance de prêt immobilier en forte hausse depuis mars 2024 Chez Magnolia.fr, nous observons depuis mars une forte recrudescence des demandes de délégation, non pas en première intention, mais après la signature de l’offre de prêt. Cela illustre les difficultés des emprunteurs à exercer leur libre choix du contrat lors de la demande de prêt. Quasiment plus aucun prêt immobilier n’est accordé sans la souscription à l’assurance bancaire. Après la peur du gendarme, voici venue la peur du banquier. Cette tendance intervient en parallèle d'un redressement du marché immobilier. Entre décembre 2023 et mars 2024, la production de crédits à l'habitat a fait un bond spectaculaire de plus de 50% par rapport à la même période un an plus tôt. Le sursaut s'est produit en février-mars avec le reflux significatif des taux d'intérêts : ils ont perdu environ 50 points de base en un trimestre, ce qui témoigne de l'amélioration des conditions monétaires, génératrice d'une forte concurrence inter-bancaire. Les marges perdues d'un côté doivent être récupérées de l'autre. La loi Lemoine oblitère la loi Lagarde La loi Lagarde est en perte de vitesse, le fait n’est pas nouveau depuis l’entrée en application de la loi Lemoine pour tous en septembre 2022. Si elle donne un coup de griffe au monopole des banques, elle rend ces dernières plus pugnaces dans la captation de clients d’entrée de jeu, dans le but de maximiser les gains sur ce produit ultra juteux. Peut-on parler d’effet boomerang ? La loi Lemoine est une grande avancée pour les droits des emprunteurs. En supprimant la date d’échéance pour pouvoir changer de contrat, elle facilite la démarche et permet à chacun d’accéder à une assurance de qualité au juste prix. Le revers de la médaille est la persistance de la malignité de banques à essayer de contourner tout dispositif réglementaire visant une plus large concurrence dans le but de conserver leurs indécentes parts de marché sur ce produit contraint pour l’emprunteur.