Garanties assurance de prêt : l'aide d'un courtier pour bien les comprendre

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La souscription à une assurance de prêt immobilier est incontournable si l'on veut décrocher un crédit immobilier. Produit complexe pour l'assuré et lucratif pour les banques, cette couverture fait l'objet de maints litiges qui nécessitent l'intervention du médiateur, ou qui se terminent parfois devant les tribunaux. En sollicitant les services d'un courtier spécialisé en amont, vous éviterez d'éventuels conflits avec votre assureur ou votre banque.

Assurance de prêt immobilier : un besoin de clarté

Dans son rapport publié mercredi 11 novembre, le Comité Consultatif du Secteur Financier (CCSF) souligne que l'ouverture du marché de l'assurance emprunteur depuis 2010 a permis aux consommateurs de faire des économies tout en étant mieux protégés. L'heure n'est pourtant pas à l'angélisme. Les freins au libre choix du contrat perdurent en dépit d'une réglementation renforcée à diverses reprises (loi Hamon et amendement Bourquin), censée favoriser la mise en concurrence des offres.

Les banques, dont les parts de marché culminent à 87%, soit une proportion qui n'a pas bougé d'un iota en une décennie, continuent d'obstruer en toute impunité cette faculté donnée aux emprunteurs de pouvoir réduire une dépense contrainte. La dernière tentative du législateur en dit long sur l’efficacité du lobbying bancaire : la résiliation infra-annuelle, droit applicable en matière d'assurances auto et habitation depuis janvier 2015, a été retoquée fin octobre par les parlementaires en commission mixte paritaire.

Le rapport du CCSF se fait en partie l'écho des difficultés dans le processus global de souscription rencontrées par les assureurs alternatifs et les courtiers. Il indique également que 60% des réclamations faites par les assurés auprès des médiateurs et des associations de consommateurs concernent "les problématiques liées à l'indemnisation et aux exclusions appliquées, en relation avec les conditions particulières". 

Le refus d'indemnisation totale ou partielle en cas d'invalidité ou d'incapacité de travail suscite la plupart des litiges entre assurés et assureurs, nécessitant le recours à la médiation pour tenter de trouver une solution amiable. Le CCSF reconnaît dans son rapport le manque de clarté sur les offres et les garanties proposées, s'engageant à travailler sur ces deux points dans l'année à venir.

Assurance de prêt immobilier : le rôle crucial du courtier

Très souvent, c'est au moment du sinistre que l'assuré semble découvrir l'étendue des garanties, ainsi que les exclusions. Il en va de l'assurance en général comme de l'assurance de prêt en particulier. Malgré le devoir de conseil de l'assureur et la réglementation l'obligeant à mettre en avant les éléments importants du contrat, force est de constater que l'assuré se retrouve parfois devant un mur par faute d'incompréhension des termes du contrat et du champ d'application des garanties.

À moins d'être un client averti, rompu au jargon assurantiel et à la réglementation en vigueur à l'instant T, bien appréhender un contrat d'assurance de prêt immobilier nécessite l'accompagnement éclairé d'un courtier spécialisé. La loi permet à chaque emprunteur de solliciter les services d'un expert à 3 moments dans la vie du prêt :

  1. lors de la demande de prêt : la loi Lagarde autorise la délégation d'assurance, permettant à l'emprunteur de souscrire une offre concurrente de celle proposée par la banque.
  2. durant les 12 premiers mois du prêt :la loi Hamon assurance donne l'opportunité de changer de formule à tout moment, au plus tard 15 jours avant la date d'anniversaire de la signature de l'offre de prêt.
  3. en cours de prêt à chaque échéance : au-delà de la première année, tout emprunteur peut s'appuyer sur l'amendement Bourquin pour dénoncer le contrat en cours à chaque date d'anniversaire et lui préférer une offre alternative, moins chère et dotée de meilleures garanties.

Quel que soit le cas de figure, le contrat délégué doit respecter l'équivalence de niveau de garanties avec le contrat groupe de la banque. Cela signifie qu'il doit être au moins aussi protecteur pour l'assuré que le contrat bancaire. À ces trois étapes de la vie du crédit immobilier, l'emprunteur peut bénéficier des conseils avisés du courtier, pour lui permettre de faire des économies, mais aussi pour bien envisager l'étendue des garanties et comprendre que dans telle ou telle situation il bénéficiera ou non d'une prise en charge totale ou partielle de ses mensualités de crédit.

L'assurance de prêt immobilier a vocation à se substituer à l'assuré emprunteur au cas où il serait dans l'impossibilité de faire face à ses échéances de remboursement (décès, invalidité et incapacité). Mais elle ne couvre pas toutes les situations en vertu des risques spécifiques incarnés par l'assuré. Les exclusions pour maladie non objectivable (mal de dos par exemple) ou pour pratiques sportives à risques doivent faire l'objet d'une attention particulière, de même que la définition de l'invalidité qui permet à un assuré d'être reconnu invalide par La Sécu, mais pas nécessairement par son assureur. Pour éviter les incompréhensions lors d'une demande d'indemnisation, la pédagogie d'un courtier au moment de la souscription s'avère fondamentale.

Rédigé par Astrid Cousin | Publié le 24/11/2020 | Modifié le 17/10/2023

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Hausse de la participation forfaitaire en mai 2024 : qui est exonéré ?

À compter du 15 mai 2024, le montant de la participation forfaitaire passe de 1€ à 2€. Après le doublement des franchises médicales en avril sur les médicaments et les transports sanitaires, cette mesure augmente d’autant plus le reste à charge des assurés que ces frais ne sont pas remboursés par les mutuelles santé. Certains patients sont toutefois exemptés et certaines situations d’exonération s’appliquent quel que soit le statut de l'assuré. Voici en détails qui paie et qui ne paie pas la participation forfaitaire sur les consultations médicales. Doublement de la participation forfaitaire Annoncée pour juin 2024, la hausse de la participation forfaitaire se met en place à partir du 15 mai prochain. Les assurés paieront désormais 2€ au lieu de 1€ sur chaque consultation médicale. La participation forfaitaire est une somme qui reste intégralement à la charge de chaque assuré, elle n’est donc pas remboursée par l’Assurance maladie ni par la complémentaire santé. Sur quels actes s’applique la participation forfaitaire ? Elle s’applique quel que soit le médecin consulté (secteur 1 ou 2, généraliste ou spécialiste), que vous respectiez ou non le parcours de soins coordonnés. Peu importe le lieu où se déroule la consultation (cabinet, domicile du patient, dispensaire, centre de soins, urgences à l’hôpital).  Elle concerne également les examens radiologiques et les analyses de biologie médicale. Qui paie la participation forfaitaire ? Tout le monde doit s’acquitter de la participation forfaitaire. Même dans les situations suivantes, vous devez la régler : Vous souffrez d’une maladie de longue durée (diabète, cancer, VIH, etc.). Vous êtes en arrêt de travail pour maladie. Vous avez été placé en incapacité permanente suite à un accident du travail ou une maladie professionnelle. Vous touchez une rente d’invalidité. Vous êtes retraité. Vous êtes dans les 5 premiers mois de grossesse (sauf pour actes médicaux qui relèvent des examens obligatoires). Quel est le plafond de la participation forfaitaire ? La participation forfaitaire est retenue sur chaque acte ou consultation. Si vous consultez plusieurs médecins au cours de la même journée ou que le même médecin réalise plusieurs actes au cours d’une même séance, la participation forfaitaire de 2€ s’applique sur chaque acte dans la limite de 4€ par jour. La participation forfaitaire est défalquée des remboursements ultérieurs de l'Assurance maladie. Elle n'est pas prise en charge par les organismes complémentaires dans le cadre de la mutuelle responsable. Le montant maximal est fixé à 50€ par an et par patient, et s’ajoute l’autre plafond de 50€ relatif à la franchise médicale, soit un coût maximal de 100€ par an qui peut pénaliser les patients les moins aisés déjà durement touchés par la maladie. Qui ne paie pas la participation forfaitaire ? Il existe pourtant des cas où la participation forfaitaire ne s’applique pas. L’exonération concerne certains patients et certaines situations permettent d’être exempté. Les exceptions particulières Les assurés suivants n’ont pas à payer la participation forfaitaire : les enfants et les jeunes de moins de 18 ans les femmes enceintes entre le 1er jour du 6ème mois et le 12ème jour suivant la date de l’accouchement les bénéficiaires de la Complémentaire Santé Solidaire (CSS) et l’Aide Médicale de l’État (AME) les titulaires d’une pension militaire d’invalidité ou les victimes de guerre pour les soins délivrés gratuitement par l’État en lien avec l’infirmité donnant lieu à pension. les victimes d’un acte de terrorisme pour tous leurs frais de santé. Les exonérations pour tous Aucune participation forfaitaire n’est à payer dans les situations suivantes : les consultations chez le chirurgien-dentiste les soins pratiqués par une sage-femme les soins pratiqués par un auxiliaire médical (infirmier/infirmière, masseur-kinésithérapeute, orthophoniste, orthoptiste) une hospitalisation les actes de dépistage du cancer du sein les examens et consultations dans un centre de dépistage anonyme et gratuit du Sida les actes de dépistage de l’amiante les consultations et soins dans une structure psychiatrique sectorisée sans hébergement les consultations d’expertise médicale. Frein à l’accès aux soins Après la hausse historique des tarifs de mutuelle santé en 2024 (jusqu’à +30% sur la mutuelle senior), le doublement des franchises médicales et de la participation forfaitaire est un coup dur pour les personnes dotés de revenus modestes. Les résultats d’un sondage Ifop de mars 2024 pour le FHF (Fédération Hospitalière de France) montrent que l’accès aux soins devient de plus en plus difficile. Au-delà du temps d’attente pour obtenir un rendez-vous, de la surcharge des services d’urgences et de la dégradation de l’offre de soins, les raisons économiques poussent certaines personnes à renoncer à se soigner. Au cours des 5 dernières années, plus de 6 Français sur 10 ont déjà renoncé à au moins un acte de soin, et dans plus de 40% des cas, les difficultés financières en sont la cause.

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Crédit immobilier : l’illégale pression des banques en assurance emprunteur

Alors qu'on assiste à une timide embellie du marché immobilier grâce à la baisse des taux d’intérêts depuis début 2024, les banques en profitent pour optimiser leurs marges en imposant leur assurance emprunteur malgré le droit au libre choix du contrat. La délégation est en perte de vitesse au profit de la substitution, comme le constate le courtier Magnolia.fr. La seule alternative offerte aux emprunteurs est en effet de faire valoir la loi Lemoine et changer de contrat dans un deuxième temps pour payer leur assurance au juste prix. Libre choix de l’assurance emprunteur : un droit bafoué par les banques Depuis septembre 2010 et l’introduction de la loi Lagarde, tout emprunteur est libre de choisir l’assurance qui va couvrir son prêt immobilier. Un principe fondamental encore et toujours bafoué par les banques, qui n’ont de cesse d’imposer leur contrat groupe au détriment de l’intérêt financier des consommateurs. Une assurance déléguée auprès d’un prestataire externe coûte jusqu’à 60% moins cher que la formule bancaire. La relance du marché immobilier ces dernières semaines, portée par des taux en baisse, ouvre l’appétit des banques. Si elles ont à cœur de prêter à nouveau après le marasme de l’année 2023 (-40% de production de crédits immobiliers), elles continuent leurs pratiques abusives en matière d’assurance emprunteur, au premier rang desquelles opérer le passage en force de leur contrat maison qui génère des marges pouvant aller jusqu’à 70%. Le marché de l’assurance emprunteur totalise entre 8 et 10 milliards d’euros chaque année, une rente captée à plus de 80% par les bancassureurs.  La substitution d’assurance de prêt immobilier en forte hausse depuis mars 2024 Chez Magnolia.fr, nous observons depuis mars une forte recrudescence des demandes de délégation, non pas en première intention, mais après la signature de l’offre de prêt. Cela illustre les difficultés des emprunteurs à exercer leur libre choix du contrat lors de la demande de prêt. Quasiment plus aucun prêt immobilier n’est accordé sans la souscription à l’assurance bancaire. Après la peur du gendarme, voici venue la peur du banquier. Cette tendance intervient en parallèle d'un redressement du marché immobilier. Entre décembre 2023 et mars 2024, la production de crédits à l'habitat a fait un bond spectaculaire de plus de 50% par rapport à la même période un an plus tôt. Le sursaut s'est produit en février-mars avec le reflux significatif des taux d'intérêts : ils ont perdu environ 50 points de base en un trimestre, ce qui témoigne de l'amélioration des conditions monétaires, génératrice d'une forte concurrence inter-bancaire. Les marges perdues d'un côté doivent être récupérées de l'autre. La loi Lemoine oblitère la loi Lagarde La loi Lagarde est en perte de vitesse, le fait n’est pas nouveau depuis l’entrée en application de la loi Lemoine pour tous en septembre 2022. Si elle donne un coup de griffe au monopole des banques, elle rend ces dernières plus pugnaces dans la captation de clients d’entrée de jeu, dans le but de maximiser les gains sur ce produit ultra juteux. Peut-on parler d’effet boomerang ? La loi Lemoine est une grande avancée pour les droits des emprunteurs. En supprimant la date d’échéance pour pouvoir changer de contrat, elle facilite la démarche et permet à chacun d’accéder à une assurance de qualité au juste prix. Le revers de la médaille est la persistance de la malignité de banques à essayer de contourner tout dispositif réglementaire visant une plus large concurrence dans le but de conserver leurs indécentes parts de marché sur ce produit contraint pour l’emprunteur.